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Accueil >> xnews >> Le pauvre diable - Poèmes - Textes
Poèmes : Le pauvre diable
Publié par jean666 le 17-03-2015 14:43:12 ( 1060 lectures ) Articles du même auteur



Je suis le pauvre diable
J'essaye de te tenter
On me trouve agréable
J'essaye de te posséder
Ma tenue est impeccable
Tu peux tout me demander
Je suis là pour t'aider

Je suis le pauvre diable
Je ne suis pas méchant
On me trouve formidable
Aussi fort qu'un éléphant
Je ne suis pas aimable
Je fais peur aux enfants
Mes pouvoirs sont fascinants

Je suis le pauvre diable
Je fume je bois trop
Mon ventre est confortable
Je dis plein de gros mots
Je ne suis pas raisonnable
Je ne suis pas très beau
Je suis un peu salaud
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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 17-03-2015 18:53  Mis à jour: 17-03-2015 18:53
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Le pauvre diable
Ce poème est plus musical que les précédents.
Tu abandonnes la rime unique et cela enrichit ton poème.
Continue, c'est bien.
jean666
Posté le: 18-03-2015 13:33  Mis à jour: 18-03-2015 13:33
Semi pro
Inscrit le: 18-01-2015
De: Toulouse
Contributions: 85
 Re: Le pauvre diable
Merci Loriane
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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