On peut être tenté de railler le poète, Ou le simple amoureux des mots qu’il abandonne Sur une feuille blanche, agréable besogne, Ou chacun, son esprit, furtivement dévête.
Il est de par le monde ou l’usage des mots Est voué au bicher, est accusé de crime, On condamne et on tue juste pour quelques rimes, Pensant que l’ignorance peut apaiser les maux.
De la part des obtus, le pensum est le lot, Des bardes en tout temps en ont payé le prix, Mais en lettres de sang, tête sur le billot, Ils écriront encore: ‘’l’inculture est mépris’’.
L’écriture est plaisir et bien sot qui condamne, Une erreur de synthèse, un pied un peu bancal Si le cœur est sincère, la plume est amicale, L’auteur, en rien mérite, un reproche ou un blâme.
J’ai souvenir d’hier ou déposant ma prose Sur la toile d’Orée, Couscous, Bacchus, Emma, Loriane ayant perçu, mes vers fort maladroits, Sans heurt, m’en ont font part, avec amour, si j’ose.
Poète ne sommes point, tout juste écrivaillon, Et si l’amour des mots peut porter, quelquefois, A de vaines critiques, aussi posons bâillon Sur notre propre orgueil, bien mauvais ardillon.
Nous sommes sur L’Orée conscients de nos errances Nul ne s’enorgueillit d’un talent surprenant, Modestie et décence doivent être les tenants, De ce site sur lequel règne la tolérance.
Bien venu Rageobec, que ta prose enjolive Les écrits de l’ORée, ou ta vivacité, Ton sens de la critique ont bien droit de cité, Notre site à toujours besoin de forces vives !!!
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