Salut l'artiste,

ta diatribe m'a presque cloué le bec, j'arrive tout de même à dire bravo!
Quant à ton bec, il exprime davantage un brillant ramage que de la rage.
Plus court aurait certainement suffit.
Merci de ne point nous haïr!

Bonjour Plume d'or,

Oui, j'aurai certainement pu faire plus court, mais j'étais lancé ! Désolé !

Non, je n'ai pas la rage, en fait Rageobec-Nerracid, c'est pour rigoler, c'est un anagramme (où le "i" doit devenir un "y",mais je voulais faire apparaître "Cid" par la même occasion). Bon, je sais que le pseudo ne vous est pas visible en entier... ce qui ne facilité pas la tâche, j'en conviens tout à fait !

Toutefois, il faut que je précise mon propos en espérant qu'il sera bien compris :

Mon poème ne cible qu'un catégorie précise de pseudo-poètes qui ont tendance à trop vite se donner des titres et s'attirbuer des lauriers qui sont à mes yeux un outrage à ce que fut (car aujourd'hui, c'est le désert de ce côté) la grande poésie française.

Je ne reprocherai jamais à personne de s'adonner à l'écriture de vers (mais il ne faut pas dire trop vite poésie, ça ne se résume pas à faire des rimes) qu'ils soient réguliers ou libres (même si moi je prefère carrément la prose au seconds, auxquels je trouve souvent peu d'intérêt, c'st mon point de vue), en revanche, je fus grandement exaspéré quand je me suis mis à composer des vers (octobre 2013, et je n'avais jamais lu un recueil de ma vie, croyez-le ou non) de découvrir la sphère internet où pullulaient un nombre incroyable de gens se déclarant Poètes, voire grands poètes, innovateurs, alors que d'une part, ils prétendent parfois s'émanciper de règles dont ils n'ont jamais surmoté les contraintes et en connaissent pas (ce qui est assez aberrant quand on y réfléchit) et que d'autre part, on ne peut pas dire que ce soit transcendant (images illogiques, rythmes bancals, construction sans queue ni tête, narration absente,etc.)

J'en ai vu se dire eux-mêmes brillants continuateurs de tel ou tel très grand poète, d'autres devenir carrément intercesseurs divins...Alors que l'ouvrage n'était, pour euphémiser, pas vraiment à la hauteur des prétentions. Et tout ce beau monde qui "s'entre-congratule" et qui s'offusque à la moindre critique argumentée... Alors, je mets un coup de pied dans la fourmilière.

Voilà, j'ai simplement un sens de l'honneur et de la probité très développé, et j'ai du mal à supporter cette tendance très moderne qui consiste à croire que faire des vers, c'est devenir poète et qu'il suffirait de l'inspiration (il devrait lire ce qu'en ont dit les grands poètes aux-mêmes), que réagencer trois samples sur un pc c'est être musicien (ouais, je fais de la musique depuis très longtemps, et c'est pareil dans ce domaine), que régurgiter de la peinture sur une toile c'est être peintre, quand on n'est même pas foutu de dessiner un mouton.

En tout cas, je vous suis très reconnaissant des compliments qui vous m'adressez, car oui en effet, je ne suis ni rageux, ni méchant au fond, au contraire, et c'est bien pour ça que l'inconséquence et la mesquinerie (oui, car ceux dont je parle sont toujorus les pus envieux et mesquins bizarrement, et ils supportent mal qu'on leur fasse de l'ombre),me fait bouillir et que je pousse ma longue unique gueulante sur le sujet. Oh, bien sûr, certains viendront cracher sur mon poème, mais bon, "A l'oeuvre, on connaît l'artisan."

Et, j'insiste : écrivons des vers, faîisons-nous plaisir, évadons-nous, mais estimons-nous à notre juste valeur, mais soyons respectueux de ce que veulent dire Art, Poésie, Musique, etc. Ca nécessite beaucoup de travail tout ça, et les grands artistes sont certes très doués, mais toujours d'immenses travailleurs.

Non, non, je ne hais personne :)

Sinon, vous pouvez supprimer le doublon, qui était une mauvaise mnip' de ma part et que je n'ai pas réussi à effacer :)

Vers classiques. Alexandrins. Un poème à la Boileau qui s'élève contre... hem! Je ne sais pas vraiment. ... Qui s'élève contre certains poètes, ou plutôt certains qui se disent poètes... A vrai dire, je n'en connais pas beaucoup sur ce site, et même pas du tout. Chacun écrit, pour le plaisir, sans jamais se vanter.
Ce poème contient énormément de bonnes choses, mais étant trop long il a nécessairement des faiblesses. L'auteur a voulu, bien sûr, démontrer qu'il est fort au dessus de ceux qu'il critique, et pour cela mise sur l'alexandrin classique. C'est un veritable assaut, et on en arrive a des vers ridicule comme :

" Tu iras, ô doux Paul, avec tes vers de laine,"



Ou encore des vers qui empruntent trop de rimes et de mots aux Ancêtres, comme :

Quel pape vous emploie ? Êtes-vous des sicaires
Chargés de refroidir ces lyres millénaires
Qui, dans le coeur hautain des antiques cités
Attendrissaient le marbre en leurs mysticités ?
Quel empereur vous paie à être pyromanes ?
Venir incendier de vos torches profanes


En résumé, ce poème est un marteau pour tuer une mouche. Une pauvre mouche qui n' a rien fait de mal. Mais est-ce vraiment la mouche qu'il veut tuer? Ou son marteau qu'il veut montrer?

Tu tiens la plume avec fermeté, le style est formé et le sujet nous concerne tous.
Ceci dit je trouve cette diatribe, " ce cri du coeur " très touffu et souvent complexe, je veux dire que le propos n'apparaît pas simplement.
Sur le sujet je suis de ton avis, beaucoup de personnes en quête de reconnaissance, pour satisfaire leur ego, pour juste se placer au premier rang, utilisent la poésie et la salissent sans vergogne par des galimatias sans intérêt.
Je ne voudrais pas croire que ton très long réquisitoire ait la même motivation.
Mais que veux-tu, internet est un outil magique, c'est un " éditeur généreux et peu regardant " .
Il en est toujours ainsi quand tout le monde a la parole sans contrôle, il en va ainsi de la nature humaine.
En revanche, il n'en est pas de même sur L'ORée des rêves, car notre petite communauté s'auto-contrôle.
Nous réunissons notre amour de la poésie, de la prose poétique, de la prose, des sonnets, des haïkus, des rondos, des vers libres, du royal alexandrin ... enfin toutes les écritures en général, nous nous entraînons, nous nous entraidons, les commentaires sont là pour nous guider les uns les autres, avec bienveillance et avec toute la justesse possible.
La poésie n' étant à mes yeux, pas uniquement un ensemble de règles et de codes, mais avant tout une expression de notre sensibilité personnelle, elle représente toujours une richesse.
Un débat houleux, sur la poésie et son rôle, m'avait fortement agacée à une époque, et toutes ces attaques m'avaient amené à écrire "Les ubus froids ". Je le remets sur le site.
Je regrette que notre ami Bacchus, notre papy poète, roi de l'alexandrin ne soit plus parmi nous pour pour te donner la réplique avec sa sagesse et se gentillesse, mais il en est bien d'autres sur L'ORée qui pourront enrichir ce débat que je te remercie d'ouvrir.

Heureuse de te recevoir, je te souhaite la bienvenue parmi nous et une longue route sur L'ORée des rêves.
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Merci pour ta participation.

@EXEM

Bonjour,

Rhooo ! Il n'est pas si ridicule que ça ce vers, d'une part parce que Verlaine a justement une écriture très douce, compose une musique feutrée, et d'autre part parce que l'image qu'il introduit est, je pense, plutôt bonne !

Ben oui, j'emprunte (en fait, même sans lire de poésie, dès lors qu'on va rimer, on empruntera des rimes) des rimes au Ancêtres, mais là aussi, les images ne sont-elles pas cohérentes et parlantes ? Et puisque il y a pas mal de petits clins d'oeil dans ce poème, il est fort logique que j'emprunte à ceux que je considère comme des maîtres.

"C'est en copiant, qu'on invente." disait Paul Valéry :)

Oui, je ne vais pas nier avoir voulu démontrer mon aptitude à faire mieux que ceux que je critique, puisqu'il fau que je le pense un minimum piur écrire un poème comme cela.

Oh que si les mouches font du mal ! Car elles s'intaurent une norme, un niveau de référence qui tire l'ensemble vers le bas, et en plus beaucoup ne sont pas de simples mouches inoffensives, sinon, je n'aurais jamais écrit cela. C'est justement à force d'avoir vu et encaissé nombre de sournoisies, de fourberies, de mensonges, de calomnies de la part de ceux qui se prennent (sans vraiment le dire, mais j'ai lu des trucs vraiment sidérants parfois) pour des avant-gardistes ou les dignes héritiers de Baudelaire — comme tous ces ados qui se disent "Génération Baudelaire", même si eux sont pardonnables par leur jeune âge, mais je pense qu'il est bon de leur rappeler qu'ils sont très très loin d'être des Baudelaire, et ce, dans leur intérêt ; d'ailleurs, il suffit de voir leur niveau en français pour comprendre que le laxisme et la permissivité à outrance entraîne un délitement — tandis qu'ils ne savent même pas lire ds vers réguliers correctement, soit le B.A BA. Alors quand l'inconséquence s'accouple à la vilénie, ouais, je sors mon épée, car j'ai le sens de l'honneur et m'adresse des critiques plus sévères que jamais autrui ne m'en adressera.

Sache également que j'ai une facette beaucoup plus lyrique. Mais j'ai un code de conduite et des valeurs sur lesquelles je refuse tut compromis, au risque de me crucifier sur place.

Quant à la longueur, je savais également qu'on me la reprocherai. Mais là aussi, il faut voir que tous les poètes ont écrit des poèmes s'étalant sur plusieurs pages, quel que soit le propos. Bien sûr, ce n'est pas du Rimbaud ou du Mallarmé ma poésie, mais j'essaie de tendre vers en sachant que ça me reste inaccessible. Et je ne pense pas que mon poème soit ennuyeux ou brouillon pour autant, tout en comprenant que lire 200 alexandrins puissent rebuter.

Merci pour ton retour.

@Loriane

Bonjour,

Ah oui, mes vers sont assez denses et comlexes, je ne vais pas dire le contraire :)

En revanche, je me défends de tout hermétisme abusif car les images et les transitions sont plutôt claires et parlantes, et, même si je reconnais que ce n'est pas "facile" à lire, le propos reste assez transparent dès le départ :

"ENORGUEUILLIS d'écrire" ; "Car VANITÉ est sourde..." ; "Ils sont l'enfant qui de son gribouillis est fier"

Je parle bien de ceux qui pérorent être ce qu'ils ne sont, à l'évidence, pas, puisqu'« à l'oeuvre, on connaît l'artisan » et que ce n'est pas à eux que je confierai le soin de me fabriquer une table, car elle sera bancale et pleine d'échardes, alors qu'ils considèreront avoir fait du beau travail méritant les plus honorifiques récompenses.

Je te rejoins sur ce qu'est internet, à la fois une superbe fenêtre sur le monde et l'Humanité et une porte ouverte à toutes les manifestations de la laideur humaine.


Et oui, il y aurait certainement des choses à redire sur la substance de mon poème, et je ne prétends pas qu'il soit sans faille, tout comme l'on puisse débattre longuement sans arriver à aucun consensus sur ce qui est ou pas de la poésie. Ce dont je suis assez convaincu, et pour avoir pas mal lu sur le sujet, c'est que me démarche poétique en général (car je compose évidemment des poèmes qui n'ont rien à voir avec celui-ci en terme de ton) les grands poètes qui ont marqué l'histoire du genre.

J'ai tendance à préférer les murmures des morts au babil des vivants en matière de poésie, et en matière d'art en général.

Merci beaucoup pour votre accueil et de partager vos ressentis sur mon poème (qu'ils soient positifs ou négatifs), mais comme j'ai pour principe d'être honnête, je vous préviens que je ne resterai pas longtemps, déjà pour la simple et bonne raison que je n'ai ici pas la possibilité de mettre en page mes poèmes comme je le souhaiterai, c'est-à-dire comme on peut les lire dans n'importe quel recueil, d'autant plus si je devais publier des poèmes composés de métriques multiples ; et la forme, en poésie, compte beaucoup à mes yeux.

Il m'interessait aussi de voir comment serait reçu mon poème — car je l'ai publié simultanément sur d'autres sites, voyez, je suis honnête jusqu'au bout et ne pratique pas la dissimulatio quant à mes intentions. Je m'attendais à certaines réactions, je ne suis pas dupe et sais très bien comment peut-être perçu mon poème, mais j'avoue être presque surpris que l'accueil puisse être chaleureux dans certains cas. Bon, après, je sais ausi que d'aucuns diront qu'il ne me répondent pas car le mépris et le silence sont leurs armes.

Amicalement

Satyre ! Satyre !
ça tire dans tous les sens !
Et comme les autres, j'écoute ta flûte de Pan (pan ! pan ! ) et oserai-je dire : c'est pas du pipeau !

Au plaisir de te lire,


Emma
Rime-ailleurs

J'ai cru comprendre que vous n'étiez que de passage, quel dommage!
Votre poème est riche et je ne peux en vous lisant, qu'aimer notre langue
Vous aimez la poésie et c'est un bonheur de le sentir ; à ma façon, je l'aime aussi et par mes mots,j'essaye d'en être digne.
Continuez ici ou ailleurs pour le bonheur de vos lecteurs.
Ermite.