Cher frère, cher Ermite,

Tu n'as pas besoin de Dieu mais peut-être as-tu eu besoin de Maison Dieu. Tu sais la chose, ma chose!

On se grandit à pardonner. Tu as mille fois raison. J'ai goûté la haine et je savoure le pardon. Le pardon est une vraie liberté et contribue à aimer les êtres comme ils sont et non pas tels qu'ils paraissent être ou que l'on voudrait qu'ils soient.
Je l'associe à l'amande honorable : savoir pardonner aux autres et savoir reconnaître ses erreurs, faire amande honorable et se pardonner à soi-même. J'en ai fait mon métier.

Cher frère, un père, avant de l'être, a été un fils, qui avait lui-même des choses à pardonner et à se pardonner. Ce fut le cas aussi de notre père.
Dans le cadre de ma passion de la généalogie que tu connais, j'ai collecté bien des informations. Se trouve en ma possession une lettre de notre père où il y fait amande honorable des faiblesses de son histoire personnelle.
Après cela, je ne peux que l'aimer, non par devoir mais par raison intime.

Très fraternellement.

Jacques

Les anges donnent de la voix apparemment!...

Un texte très beau, très inspiré.
La maison dieu évoque pour moi une carte du tarot de Marseille qui personnifie l'orgueil et la chute.

Amicalement,