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Accueil >> xnews >> L'étonnant voyageur - Poèmes - Textes
Poèmes : L'étonnant voyageur
Publié par Jeff111 le 24-02-2015 00:37:29 ( 1162 lectures ) Articles du même auteur



Tu as vu des manoirs,
Florence et puis Milan,
Tu t'éloignes tranquille
De ces temples secrets,
Et des bruits de la ville.
Tu as connu des plaintes
Et des anciens orages,
Mais les dieux protecteurs
Te sont resté fidèles.
Tu as connu la vie
Et les jours solitaires,
Des chemins parcourus
Sous des arbres plantés.
A présent tu t'enfuis,
Quitte tout sans regrets,
Pour t'en aller rejoindre
Ton rustique tombeau.

Ton rustique tombeau.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 24-02-2015 14:09  Mis à jour: 24-02-2015 14:09
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: L'étonnant voyageur
J'ai beaucoup aimé ton texte. Il y a quelque chose de désolé et de majestueux dans ce "rustique tombeau". On garde en tête l'image de ruines anciennes depuis longtemps oubliées...

Merci pour ces instants d'évasion !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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