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Poèmes confirmés : Sur un banc
Publié par Istenozot le 20-02-2015 23:10:00 ( 960 lectures ) Articles du même auteur



En réponse au poème "sur un banc" d'Ermite :

Voici que sur ce banc ma tendresse hardie
Passait à admirer tes courbes embellies.
Les arbres les plus aimés te rendaient hommage
A leur aune, ma main t’honorait avec rage.
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

C’est là qu’au milieu des arbres de ce jardin,
Les baisers les plus chéris, offerts en parfum,
Ouvraient le chemin à des moments très fleuris,
Tels les coquelicots au milieu de la prairie.
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

J’éloignais de mon esprit les pensées fragiles
Qui sortaient, avant, chargées de détails stériles.
Les roses de mon esprit voulaient des amours
Et pouvoir chanter ce magnifique discours :
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

Le bonheur de te voir m’éloignait de tout pire,
J’aspirais déjà à tant désirer t’écrire,
Les bouquets de mes désirs voulaient s’épanouir,
Etre auprès de toi et pouvoir te dire :
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

Ton verbe me touchait d’un son voluptueux,
Tes mots m’irradiaient tel un soleil radieux.
Que pouvais-je donc exprimer d’autre dans mes pensées,
Sans être, d’une ombre, toujours embarrassée !
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

Tout mon corps parvenait déjà à s’attendrir,
Il ne faisait vraiment rien pour y parvenir.
Tu étais radieuse, l’appelant aux émois,
Tels des lys, attendant le soleil, aux abois.
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

Que de personnes, devant nous, pouvaient passer
Heureuses de nous voir ainsi nous embrasser,
Inondées de la joie d’un amour partagée,
Résonnant de ces quelques mots si enragés :
Que je t’aimais déjà ! Que je te trouvais belle !
Métamorphosée par des émotions nouvelles.

Jacques Hosotte

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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