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Poèmes : Oran
Publié par michel93 le 15-02-2015 18:36:32 ( 970 lectures ) Articles du même auteur




Ô, Oran terre de mes ancêtres.
Terre de mon père.
Jamais je ne pourrai me passer de toi.
Lorsque je songe à toi, je vois mon père.
Je l’entends, je le sens, je te sens, Ô, Oran
Oran, le soleil t’illumine de tous ses feux.
L’avion m’a emporté me laissant percevoir,
Ton désert à perte de vue … Mes yeux se sont voilés de larmes.
Lorsque je suis rentré, j’étais en peine…
Mais cette peine, s’est transformée en haine.
Oh pas cette haine agressive, la haine de ne pas pouvoir
Ô, Oran, t’admirer encore, m’enflammer toujours, lorsque je pense à toi.

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Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 16-02-2015 04:28  Mis à jour: 16-02-2015 04:28
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Oran
Beau poème. Oran est en effet une belle ville. Peut-être pourras-tu aux vacances prochaines, y aller faire un tour.
couscous
Posté le: 17-02-2015 07:51  Mis à jour: 17-02-2015 07:51
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Oran
Quelle fougue ! Que cette ville doit te manquer.

Merci michel93.

Couscous
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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