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Accueil >> xnews >> Homo-nucléo - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Homo-nucléo
Publié par tagazou le 15-02-2015 17:10:00 ( 814 lectures ) Articles du même auteur



Le Soleil se levant à peine
Eut l’intuition que dans les cieux
Dévastateur un phénomène
Avait saccagé sa banlieue

S’improvisant en clair de Lune
Il vit qu’elle était en lambeaux
Et put compter cinquante une
Etoiles tombées d’un drapeau

Sur Mars brûlait un véhicule
Solaire dont les roues en l’air
Et les panneaux de libellule
Semblaient supplier Jupiter

Autour de Vénus Aphrodite
Des cosmonautes égarés
Tournaient sortant de leur orbite
Des yeux ne pouvant plus pleurer

Furieux ! Le Soleil sur la Terre
Braqua ses rayons lumineux
Et n’y voyant que des cratères
Pensa mon Dieu c’est encore eux !

Alors face à la catastrophe
Il murmura pauvres garçons !
Concluant calme et philosophe
C’est là du progrès la rançon…

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Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 16-02-2015 04:12  Mis à jour: 16-02-2015 04:12
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Homo-nucléo
Tout en nuances et euphémismes, un joli poème. A ressentir et cogiter.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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