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Nouvelles : L’année du Baccalauréat
Publié par sb1poesie le 05-02-2015 19:00:00 ( 1090 lectures ) Articles du même auteur



J’ai terminé mes études et j’ai même un Master, mais revenant un peu en arrière, et plus exactement en 2005. La première année que j’ai passé le bac filière littéraire et plus exactement lettre et science humaine.

J’étudiais avant dans un lycée et j’étais scientifique mais l’année de la terminale j’ai eu beaucoup de pression de la part de mes professeurs on nous disait qu’ils vont inclure le programme de la première année du lycée et de la deuxième dans le programme de terminale pour se préparer pour le bac et au début de l’année 2002 les professeurs nous ont fait des séries d’interrogations des deux précédentes années.

Déjà de devoir assimiler deux programmes de deux années successives en quelques jours je trouvais ça énorme et je me suis stressée mais cela dit dans le devoir d’arabe j’ai eu un 12, mais le reste c’était la catastrophe en mathématique par exemple j’avais l’habitude d’avoir 13 ou 14 ou même 15 mais l’année du bac je ne sais pas ce qui s’est passé déjà pour réviser j’ai fait trois nuits blanche donc le jour de l’interrogation j’étais très fatiguée donc j’ai eu un 0 alors que j’avais l’habitude d’avoir de bonnes notes et suite aux interrogations successives je suis tombée malade.

A la maison je n’arrêtais pas de vomir cinq jours de suites, après cela j’ai arrêté momentanément mes études. J’ai essayé de reprendre mes études quelques mois après.
Comme s’était l’année du bac j’ai encore stressé et j’ai décidé encore d’arrêter.
Les jours passent, et les mois défilent et arrive le jour du bac, mon frère me dit d’aller le passer et que ça me fera de l’expérience mais je n’ai pas voulu car je n’avais pas révisé er donc j’avais peur d’avoir des zéros.

A ce moment là je me disais que peut-être il fallait dire au revoir à mes études.
La deuxième année du bac je voulais rester scientifique, je disais à mes parents, que je préférerais qu’on me tue plutôt que de changer de filière et que je ne ferais pour rien au monde lettre.

Je ne sais pas ce qui s’est encore passé et j’ai décidé d’arrêter.
Encore une fois le jour du bac arrive et je décide de ne pas le passer.
L’année suivante on me laisse refaire l’année mais à condition que je fasse lettre, je refuse et je n’ai d’autre que le choix de stopper mon année scolaire et m’inscrire dans un centre de formation. J’étais très pessimiste et je croyais alors que je n’aurais jamais mon bac.
J’ai fait de l’apprentissage en maintenance.

J’ai fini par arrêter aussi car je ne m’entendais pas avec mes camarades de classe.
L’année d’après alors que je suis abandonnée à mon sort à la maison, un jour une voisine m’invite chez elle et elle me conseille de m’inscrire par correspondance et de repasser le bac lettre et puis pour me faciliter la tache je me suis inscrite aux cours préparatoires de l’université de formation continue vu que c’est le même programme du bac.

Nous voilà à l’année 2005, enfin je veux dire l’année scolaire 2004-2005donc à l’université du soir on étudiait comme si on était au lycée avec des professeurs et puis au fur et à mesure du temps une copine de cette année là m’a fait rencontré une enseignante supère en philosophie.
J’ai décidé de faire des cours particuliers chez elle et chez mon professeur de L’ufc (l’université de formation continue) d’arabe et l’année passe et puis je passe le concours de cette institut je l’obtiens avec 11,14 j’étais classée dans les onze premiers sur 600 ou 700 étudiants j’étais très contente, je croyais alors que je vais avoir mon bac haut la main mais non j’ai eu la moyenne 9, 23 je crois sur 20ou 9, 89j’ai oublié.

La seule bonne note que j’ai eu est celle de mathématique 16,5 / 20, mais les autres n’étaient pas très fameux.
Heureusement l’année suivante j’ai bien travaillé au bac mais ma première année de technique bancaire c’était très médiocre quand j’ai eu mon concours j’ai choisis cette filière.

Et dire que cette année j’ai faillit ne pas passer du tout le bac à cause de mon stress déjà que je n’ai pas passé le bac blanc car j’avais peur mais le jour du bac mes parents m’ont poussé et surtout mon père à le passer il m’a très encouragé et je l'ai passé.

Je m’en souviens l’examen qui m’a marqué c’est celui de la philosophie j’ai révisé la nuit et puis le matin à quatre heure, j’avais environ 20 dissertations devant moi que j’ai révisé la veille et je voulais jeter un coup d’œil une dernière fois j’ai récité quelques dissertations et puis je les ai mélangées et j’ai pris au hasard une d’entre elles et je suis tombée su « La mémoire » je ne sais pas si il y a ce cours en France mais chez nous il y a ce cour et j’ai fait ça plusieurs fois et je tombe toujours sur « La mémoire » et alors je dis à toute la famille le sujet du bac sera sur « La mémoire » et j’étais sur de moi et je l’ai encore révisé.

En route pour passer l’examen, mon père me dit quand même que si le sujet ce n’est pas la mémoire il ne faut pas que je panique, il faut dire aussi que j’ai appris 20 dissertations de philosophies donc 20 cours chacune sur un cours.

J’arrive en classe, on nous donne les sujets et devinez quoi ? Il y a la fameuse question sur la mémoire, je suis très heureuse et comme la philosophie était parmi les matières essentielles, j’obtiens mon bac et je choisis de faire Français à l’université, et j’obtiens la Licence et le Master. Tout ça pour vous raconter mon histoire avec le baccalauréat.

S.B

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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