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Poèmes confirmés : Quête Sublimée
Publié par dominic913 le 26-01-2015 15:40:00 ( 796 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



Il n'y a rien de plus terrible au monde que de n'avoir aucun désir. Il n'y a rien de plus horrible que de vivre sa vie sans aucune envie. Se contenter d'exister, de vivre au quotidien, jour après jour les mêmes choses, pour rencontrer les mêmes personnes. N'avoir aucune passion qui brule l'âme et le cœur. Ces petits rien qui nous remplissent d'un vide indéfinissable, qui nous vident de toute envie, de tout espoir, de rêves d'ailleurs. Avoir l'esprit submergé de ces tracas qui empoisonnent ce que nous avons de meilleur en nous. Qui nous emprisonnent, qui nous détruisent irrémédiablement et nous dont croire que nous sommes obligés de nous contenter d'une vie morne et monotone.

Pour ma part, ne pas être en quête de ces rares hommes ou femmes que la Providence met parfois sur sa route pour nous transcender, me désespère. Car, malgré eux le plus souvent, ils m'ouvrent les portes d'univers magnifiques et terrifiants, de mondes magiques, cruels, ou sublimes. Ils m'apportent bien plus qu'ils ne se l'imaginent. Ils attisent mes rêves et mes passions, les décuplent démesurément. Ils m'aident à franchir les nombreuses et différentes étapes d'une vie intérieure riche de millions de possibilités. Ils déchirent les fragments d'un passé auquel je me suis longtemps enchainé afin de ne pas oublié d'où je viens et où je vais. Ils m’inondent d'une joie sans commune mesure avec la médiocrité de ce quotidien que je hais. Mais plus que tout cela, ils sont mes guides sur cette Voie de la Connaissance que je n'ai jamais cessé d'emprunter. C'est parce qu'ils ont attisé ma curiosité, c'est parce que ces femmes, si belles et si désirables, ont enfiévré mes songes les plus ardents, que je me suis battu pour progresser. Que j'ai de tous temps cherché à m'affranchir de ces visions d'un avenir médiocre et sans saveur qui m'a tant de fois mutilé. Combien de fois cette existence constituée de ce "métro-boulot-dodo" commun à tant d'êtres humains sur cette Terre a t-elle failli me tuer ? Combien de fois m'a t-elle menée aux frontières de la démence, bien au-delà de ce qui est permis d'endurer ? Des dizaines, des centaines de fois, c'est impossible à dire en vérité.

Seul cet espoir m'a aidé à surmonter toutes ces difficultés ; cet espoir de croiser ces personnes avec lesquelles j'aurai le droit, le privilège, de partager tout ce que mon esprit, mon âme curieuse et avide de savoirs insoupçonnés, de connaissances livresques, d'imaginaires sidérants, possède en son sein. Sans être jugé, répudié, moqué, livré à ces barbares dont la seule perspective et de penser à ce qu'ils vont manger demain, qui ils vont draguer, où vont t-ils se saouler. Tant de choses qui m'ont blessé, torturé, détruit. Seule cette volonté inassouvie de me libérer de leurs envie de me rabaisser, de leur désir de m'imposer une existence où je n'ai pas ma place, a fait de moi un homme terrifié. Seul j'ai toujours été, seul je suis, seul je serai. Pourtant, que ne donnerai-je pas pour croiser le regard de l'une de ces personnes qui me font tant vibrer émotionnellement, qui attisent ma passion et mon extrême curiosité, mon avidité intellectuelle jamais rassasiée. Et ainsi, poursuivre ma quête empreinte d’Éternité sublimée...

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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