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Poèmes confirmés : Toi et moi
Publié par dominic913 le 18-01-2015 12:50:17 ( 923 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



L'amour est le plus beau sentiment du monde. Et celui que l'on porte à une femme surpasse de très loin toutes les autres formes d'amour que l'on porte en soi :
C'est un Soleil qui se régénère sans cesse ; c'est un espoir, un rêve derrière lequel on court toute sa vie et qui vous émerveille chaque instant de votre existence lorsque votre vœu est enfin exaucé. C'est un univers entier qui s'ouvre à vous, qui vous transporte et qui vous sublime au-delà de toute définition. C'est une lueur dans la nuit après des années passées dans la plus terrifiante des obscurités.
Jamais, d'aussi loin que je me souvienne, ma passion pour une femme n'a égalée celle qui, actuellement, me submerge. Jamais mon désir pour elle ne m'a enflammé au point de me vider de tous mes autres besoins. Je n'ai plus faim ; je n'ai plus soif ; le sommeil m'a déserté, et lorsque je m'assoupis, c'est elle qui vient encore me hanter. Mon cœur dépéris, crie sa douleur. Mon corps est en manque de cette drogue violente et paradisiaque qu'elle diffuse en lui. Je ne peux donc exister quand elle s'absente de mon lit.
Lorsque je l'admire en train de dormir, lovée au creux de mes bras, si fragile, si démunie, je ne peux que pleurer et me maudire. Je ne peux que l'aimer, que la désirer comme ce n'est pas permis. Je la regarde à l'envi. J'observe chacun de ses traits, chacune de ses courbes. Je m'attarde sur ses renflements si féminins qui m'attirent. Ses mamelons, à la fois si tendres et si durs, sa vulve si chaude et si douce, je me demande comment les honorer, les glorifier, sans les salir, sans les respecter. Mon désir d'elle, mon amour pour elle, est si grand, est si puissant, que je m’empêche de lui offrir ce que j'ai en moi depuis si longtemps enseveli. Je m'interdis de lui dévoiler cette terreur irraisonnée de la perdre à tout jamais.
Car, moi qui suis déjà mort plusieurs fois au cours de ma vie, moi que maintes femmes que j'ai approché, que j'ai convoité en secret, ont blessé et humilié, je sais ce que c'est d’être abandonné. Abandonné par celle à qui l'on aurait tout donné, pour laquelle on se serait volontiers damné. Abandonné après lui avoir présenté mille présents afin de la satisfaire ou de la contenter. Et Dieu sait pourtant quel chemin j'ai parcouru, combien d'ennemis je me suis fait, quelles épreuves j'ai dû affronter, dans le but de leur plaire.
C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, bien que sache que son cœur m'appartiens, bien que son corps s'offre à mes plus intenses passions, bien que son âme luit quand je lui révèle quelques uns de mes désirs les plus ardents, je m'interroge. Ne suis-je pas indigne de cette amour si fervent ? Ai-je le droit à ce privilège qui m'est fait lorsque je vois ses yeux s'illuminer du désir de me plaire ? Moi qui suis un humble serviteur des Mots oubliés, des Phrases enchantées, des Récits mythifiés, que la poussière et le sang recouvre depuis des centaines ou des milliers d'années, ne suis-je pas condamné à vivre solitaire, et de tous oublié ? Cet amour, si soudain, si passionné, n'est t'il pas un simple feu de paille sur le point de se consumer ? Avant de s'éteindre définitivement et de me laisser une fois de plus humilié et blessé ? Je ne sais ? Ce que je sais néanmoins, c'est que jamais je n'oublierai ce noble sentiment que, depuis qu'elle est à mes cotés, je lui ai dédié...

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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