Il est de ces instants ou tout semble puéril, Ou l’on doit faire fi, de nos petits nombrils, Quand vers soi sont tournées, les paumes de nos mains, En maître égoïsme induit le genre humain.
Reviens René Cassin, nous refaire lecture, De cette belle charte, quand trop de gens endurent Indigence et torture, sous je joug de tyrans, Au prétexte d’un Dieu qu’ils exaltent en écran.
Ne mandons pas l’amour à la nature humaine, La rose n’éclot point sur un terreau de haine, Mais puisse, un heureux jour, que la colombe émiette Son rameau d’olivier sur une terre quiète.
L’espérance est un fruit, qu’à temps, il faut cueillir, Avant que les oiseaux de proie ne s’en emparent. Avec le temps présent, conjuguons l’avenir, Dressons grâce à l’espoir d’invincibles remparts.
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