Tais-toi, t’as tort.. Combien de fois ces mots ai-je pu les entendre, Lorsque j’étais enfant, et qu’il me fallait tendre, Mon bulletin de note, que je devais défendre, Devant mon père criant, en faisait des esclandres.
Tais toi, t’as tort.. Me disait l’adjudant, quand j’avais refusé, D’éplucher les patates, en ayant accusé, Les filles Parmentier, de me faire nausée : Etant allergique à La Belle de Fontenay.
Tais toi, t’as tort.. Réflexion continue, que ma femme me lance, Quand rentrant du bistro, après quelques bombances, Alors que mon état demande tolérance, Tendresse et affection, soupçon de complaisance. Expression bâillonnée….
Tais toi, t’as tort.. Refuse mon patron, quand je viens gentiment, Réclamer un surcroît, sur mes émoluments, En m’expliquant alors, avec force arguments, Qu’avec neuf cent euros, on vit très grassement !!!
Tais toi, t’as tort.. Pourtant si plus souvent, ce modeste message, Avait été porté, par les gens qu’on dit sages : Prêcheurs, prédicateurs, aux incultes sauvages. Nous aurions, en ce jour, sans doute moins de rage.
Tais toi, t’as tord… Je tente, avec humour, de dire à tous ces cons, Au cerveau ramolli, à l’intellect abscons, Qu’un dessin ne tue pas, que leur plan à failli : Hier moins que demain, il est vivant Charlie.
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