Le Papy Tourangeau Il était un Papy sévissant sur un site Ou nombre de poètes allait faire visite Chacun y déposait sa prose codifiée En fonction de ses goûts, du moment, sa pensée
Les uns parlaient d’amour, de passion de tendresse De leurs premiers baisers emprunts de maladresse Les épris de nature, nous parlaient des couleurs Et de ces herbes folles aux multiples senteurs.
Le Papy Tourangeau, à l’humeur fort morose Nous parlait du passé, des douleurs, de l’arthrose N’étant plus de l’époque, car avancé en âge Evoquait ses autos qui ne marchaient qu’au gaz.
Il rappelait ce temps, ou se pâmaient les femmes Nullement insensibles à son soi disant charme. Hélas, on ne peut être, âpres avoir été, Ce que, vu son état, il ne peut contester
Ses dires et ses propos, sans doute magnifiés, Ne sont plus à ce jour, pleinement justifiés, Le bellâtre a vieilli, plus rien ne l’intéresse, Désormais la chopine est sa seule maitresse.
Nonobstant ses soucis, l’ancien bourreau des cœurs Vous souhaite BONNE ANNEE, de la joie, du bonheur, Que chacun d’entre vous mérite sans conteste, Sans aucun contredit, cela, il vous l’atteste.
Ne laissons jamais, pousser de l’herbe, sur la route de l’amitié…………
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