Je me suis essuyé sur le tapis Des mois dépoussiérant ma vie Ruines du passé de mon esprit Installé devant la porte d’une mémoire Pour attendre que s’ouvre son grimoire
Au salon de ma maison Tout mon fond sentait le bon Le bon ton sous mes talons Mentalité pour toujours étonner L’invité qui là , voulait se reposer
La musique chantait bucolique L’authentique des vers romantiques Lunatique non, passion fantastique Les vers on les buvait circonspect Dans l’alcool fin du bon respect
On s’invitait à rester là le soir Les yeux couchés sur le grand noir Quand les fantômes laissent voir Les squelettes de ces cadavres Vos mots perdus dans leur fond d’havre
Des flammes de bougeoirs; les rêves Scintillent sur les âmes qui s’élèvent Des campagnes d’écriture trop brèves Au matin on se lève amoureux de la nuit Pour garder le mot dévoué qui vous fuit
On déjeune de ces flocons de poésie Votre esprit malin au matin n’est rassis Dans son bol de mots une touche d’envie Se nourrir des rêveries pour partir de bon pied Vers les sonnets d’une pensée qui vous sied
On refait son lit, le recouvre de ses quatrains Dans la chambre soucieuse de vos refrains Quand vous rangez vos secrets pour le demain Ceux d’une raison détachée de sa malédiction Pour secouer l’émotion de sa liturgique tradition
Au pied de porte d’une rime, dernier regard Vers ce qui déjà , est un passé hagard Qui vous laisse là , départ vers un quai de gare Celui de votre avenir, sera-t-il bon devenir Pour ré-ouvrir sans peine le grimoire de votre désir ☼₣€
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