Dis-moi, Père Noël, sais-tu que mes parents, Lorsque j’étais enfant, faisaient en fin d’année, Des cadeaux bien trop grand pour leur porte monnaie, Offre au monde dés lors, des présents différents
Ainsi, puisque chacun, comme il est crédité Te dit logé là haut, tout proche de l’éden Sans doute croises-tu, nombre de gens que j’aime, Dont le départ indu, des Dieux me font douter.
En dépit de ces doutes, en vue d’un blanc nuage, Si tu perçois un ange, au sourie enchanteur Parti, un sombre soir d’octobre, par erreur, Couvre là d‘un amour, à hauteur de ma rage.
A tous ces Dieux pour qui, des esprits dérangés, Assassinent en leurs noms, de pauvres innocents, Procurent leur ces livres, saints, qui soi disant, Nous parleraient d’amour, pour qu’ils soient corrigés
A nos hommes d’état, dont la bonne parole, Qu’ils octroient, sans compter, en piètre bavardage, Donne leur ce conseil fourni par cet adage : Dans les belles paroles, le cœur n’a pas de rôle.
Aux nantis de tous poils, bien replets, fort pansus Dont les parts du gâteau suscitent la colère, Des gens de peu, nombreux, en constante galère, Offre-leur ’’ les mystères de Paris’’ d’Eugène Sue.
Au monde d’aujourd’hui, qui se déchire et tremble Pour le nom d’un prophète, une teinte de peau, Un simple territoire ou planter un drapeau, Apporte la raison, pour un vrai vivre ensemble
Et au nom de l’Orée, site des amoureux, De l’indicible prose et la belle écriture, Je demande en cadeau, que l’on mette en pâture Ces anglicismes fats, usés des vaniteux.
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