Au fond de ce vallon, où la terre reposée, Odore de sa senteur la brume renaissante, Le ciel gris et rose, de nuages empourprés, Offre au visiteur une vue qui enchante.
Descendant le chemin à travers la bruyère, Tous les parfums du soir maintenant réunis, Grisent le promeneur d'une joie passagère, L'enveloppent, l’enivrent, et l'empruntent avec lui.
Alors que le soleil, mordoré sur la cime, Disparaît peu à peu faisant lever les ombres, Le jour en déclinant dans la douceur s'abîme, Parsemant le relief de grandes taches sombres.
L'angélus résonne et du haut du clocher, Les notes qui s'envolent chantant en crescendo, Annoncent en écho, la fin de la journée, Et ramènent au village le tout dernier troupeau.
Cuga
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