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Poèmes : La Nature reprend toujours le dessus
Publié par julessteph le 11-12-2014 21:55:29 ( 962 lectures ) Articles du même auteur



Aux prémices de la création
Nous étions innocents comme des roseaux
Joyeux visage au cœur d'agneaux
Notre âme était en action

Nos pères dans cette forêt étaient nos étamines
Nos mères liées à nos pères étaient nos anthères
Nos Pères clamaient le respect de la nature comme établie
Jusqu’à ce que nos petites fleurs nous enterrent

Etre passionné, j'avais la main verte
Mais il s’avère que dans la fleur de l’Age
On effleure les pépins de la nature sauvage
Hélas le dur labeur d’une fleur entrant dans la société sévère
Père prit sa feuille et la parole dans cette forêt avant sa déforestation

Petite fleur,
dans cette jungle fait très attention

Il Ya les fourmis, les grosses travailleuse folles
Elles sont Aliénées par l'obsession de la sève
Elles oublient leur famille à cause leur fougue
Egoïstes et hypocrites elles rêvent du statut d’Hippolyte
Elles sont tous coincées dans leur fourmilière

Elles sont harcelées par les cigales
Les cigales sont ces insectes hystériques
Elles font croire aux fourmis qu’elles participent à des récitals
Pourtant ces dernières mouraient en masses lors de la grippe ibérique
Elles rêvaient tous de tuer un jour un bouc
Les boucs sont des imbéciles qui croient avoir les pieds sur terre
Ils pensent être libre et avoir tous les droits en mangeant les herbes
Ces traitres en affaires prennent toujours leurs frères moutons comme bouc émissaires
A en croire qu'ils ont été contaminés par le serpent
Ce délinquant énervant qui mort et mange les gens
Il justifie sa faim par le manque d’argent
Il s’en prend même aux éléphants
Ces vieilles personnes qui sont emprisonnées par l’horloge
Ils croient aux fervents croyants en toge
Ils enchainent tellement de prières que ces prières les enchainent
Ils ont peur du corbeau médiateur de la mort et de ses menottes
Ils encaissent les rires des pigeons
Ces malheureux qui ont croqué la pomme d’Adam qui les a empoisonnés
Ils vivent leur rêve car ils ont toujours donné des ailes
Mais en réalité ce sont des claustrophobes encloisonnés qui rêvent d’être des poissons
Forcé de respecter la loi donnée,
Dans cette société aux animaux maronnés,
Ils cherchent à moissonner les petites miettes d’or de l’aigle
L’aigle, Celui qui se croit maitre du siècle
Il est fier car il est armé des plus grands glaives et des plus grandes ailes
Il survole la planète et méprise la misère
Mais qu’il prenne garde car il est difficile de redescendre quand on a plus les pieds sur terre
Et généralement ce comportement nous envoie six pieds sous terre

Père n’avait pas encore fini sa phrase que soudain un grand aquilon divisa le ciel et la terre

L’aigle qui prenait de grands airs fut terrasser et rejoignit le cimetière


A l’échelle microscopique les hommes sont des fleurs plantées sur la terre qui pensent avancer mais à l’échelle macroscopique ils se plantent.


Jules Stephane

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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