Dieu que ton intelligence, En tous lieux, et en partance Vers de belles destinées, Fait de toi un être aimé.
Dieu que tes capacités, En toute ténacité, Se livrent à moi souveraines Et font de toi une reine.
Dieu que ta belle justesse, T’éloignant de la détresse, T’écartant de la paresse, Appelle tant ma tendresse,
Dieu que ta franche droiture De si historiée facture, T’ouvre à une beauté boisée, Et fait de toi ma rosée.
Dieu qu’en la pédagogie Ton ardeur est si ravie. Tu excelles en cet état; Je suis dans tous mes états.
Dieu, ta spontanéité, Conjuguée à ta gaité, Flamboie de dix mille feux, Pour rendre vaillants mes yeux.
Dieu, tu lis si bien mon cœur Qui s’ouvre comme une rose Au soleil et aux couleurs, M’éloignant des temps moroses.
Fasse que les temps futurs Me transforme en roi Arthur Du bel amour éternel A l’effet toujours charnel.
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