Cette femme que je ne peux m’empêcher de désirer en vain. C'est un vœu intime, vital, indéfectible, qui me hante à chaque instant de ma vie. C'est un poison dont je ne peux me libérer et qui me vide de toute substance, de toute force, de toute énergie, et qui me terrifie autant qu'il m'éblouit. C'est un désir empreint de tendresse, de partage, d'une immense affection, d'une envie de donner à l'autre ce qu'il y a de plus beau en soi, d'une envie de se donner sans retenue, avec ferveur et passion. Juste pour avoir l’extrême plaisir, l'immense privilège, de voir briller les yeux de sa partenaire à l'instant précis où cette extase sans pareil la submerge, l'envahit, et se propage à l'ensemble de son corps. Juste pour percevoir ses gémissements voluptueux, sentir son cœur battre la chamade lorsque je lui appartiens entièrement, lorsqu'elle s'empare de ma virilité pour la faire sienne ; lorsque son âme s'illumine de mille flamboiements ; lorsque son intimité la plus sublime, la plus merveilleuse, se réveille et que je l'honore avec respect et une dévotion sans équivalent. Cette femme ignore sans doute à quel point elle m'éblouit ; à quel point elle m’enivre ; à quel point je la déifie. Elle ignore certainement à quel point, moi, je la trouve belle, désirable, sensuelle. Alors, peut-être que d'autres la surpassent en magnificence, en charme, ou par la splendeur irradiante qui se dégagent d'elles. Mais, à mes yeux, ces dernières ne souffrent aucune comparaison. J'ai beau en porter des dizaines dans mon cœur, dans mon âme - quelques unes dévorent mes sens sans qu'elles sen doutent évidemment -, il y en à qu'une - dont je tairai le nom ici, à elle de deviner de qui je veux parler - pour laquelle je déchirerai le monde afin de partager un seul instant sublime en sa compagnie. Il n'y en a qu'une pour laquelle je me damnerai afin de partager sont lit, pour l'aimer aveuglément, passionnément, rien qu'un moment...
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