Il était El Rico, le plus grand matador Et faisait le bonheur des fins Revistéros Du Mexique à l’Espagne, il affrontait la mort, Sous les traits du Toro, hors des Burladeros .
Le regard qu’il jetait, sur la bête affrontée, Issue de noble caste, était plein de respect, L’Embestida donnée, marquée de loyauté, Conférait au Toro, du courage, l’aspect.
Mais la belle Isabelle, pour qui il se pâmait, Fille d’un Ganadéro, désirait qu’il renonce A, donner libre cours, comme elle proclamait, A cette boucherie, qu’EXEM ce jour, dénonce.
Isabella la douce adorait les Toros, Ces bêtes de combat, élevées pour l’arène, Mais plus encore c’était le fameux El Diablo Que la belle encensait, Toro couleur ébène.
Elle savait pourtant, que sans la corrida, Nul besoin d’élevage, plus besoin de Toros Dont son bel El diablo, élevé jusque-là , Pour mourir au combat, devant El maestro
Si l’on devait bannir, ces rites pour raison De respect pour la vie, avis fort estimable ; il faudrait pourquoi pas, conduire à la prison Ces pécheurs à la ligne, meurtriers insatiables
Que dire des grenouilles, dont on coupe les cuisses, Pour le grand plaisir de sanglants gastronomes, Et devant une mouche, faudra t il que j’esquisse Un geste de bonté, plutôt que je l’assomme ?
Loin de ces controverses El RIco que l’amour, Pour sa tendre adorée, valait bien plus que tout, Choisira, de rester au son des ‘’ Olé’’, sourd. Pour le cœur d Isabelle, pour la vie, pour toujours........
Des lèvres de la femme tombent de sages avis Conduisant bien des hommes, à souvent renoncer. A nombre de passions, asservis et soumis, Au dictat féminin, qu’il faudra dénoncer !!!!
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