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Essais confirmés : Réflexion sur mon engagement littéraire
Publié par dominic913 le 26-11-2014 14:00:00 ( 1271 lectures ) Articles du même auteur
Essais confirmés



J'ai beaucoup de contacts sur Facebook. J'y ai très peu d'ami(e)s. J'ai beaucoup de personnes qui sont chères à mon cœur, à mon âme. Très peu de ces dernières s'imaginent combien elles sont importantes à mes yeux ; combien, un retour de leur part - un petit mot, un commentaire, un message en mp - me réchauffe le cœur et l'âme. Évidemment, certaines personnes rétorqueront que, de mon coté, je pourrais en faire de même, et elles n'auraient pas tout à fait tort. Je veux que chacun sache que je consacre déjà beaucoup de temps, d'énergie, et d'écrits, afin de partager et échanger avec ceux et celles auxquels je tiens ici. Chaque jour, je consacre entre une et deux heures - et plutôt deux qu'une -, afin de publier ici poèmes, récits, extraits de nouvelles ou de romans. Je les diffuse sur les nombreux groupes auxquels je suis affiliés, et qui sont consacrés à mes multiples centres d’intérêts ou aux multiples facettes de ma personnalité. Et pour tout dire, je m'y use parfois la santé, et dépense tant d'énergie qu'ensuite je n'ai plus la force d'écrire de nouveaux textes originaux, de nouveaux récits, nouvelles, scénarios de jeux de rôles, etc.
Mais si je le fais, c'est parce que j'espère, chaque jour, que les personnes à la porte desquelles je frappe parfois, me répondent et me laissent - un peu - entrer au sein de leur existence. C'est afin de partager avec elles qui je suis, ce que j'ai de plus beau, de plus intéressant, au fins fonds de mon cœur et de mon âme. C'est également pour faire connaître mes œuvres littéraires, mes textes, mes poèmes. C'est afin que ceux et celles qui les lisent les commentent, m'écrivent, les partagent. Pour le moment, je l'avoue, je n'ai trouvé que ce moyen afin de diffuser auprès de lecteurs mes livres tels que "le Manoir des Ombres" ou "la Citadelle des Ombres" entre autres.
J'ai un imaginaire complexe et riche, constitué à partir de mes recherches personnelles depuis près de vingt ans sur l'Histoire, la Mythologie, les Légendes, les Énigmes de l'Histoire, l'Occultisme, l’Ésotérisme, la Philosophie, et tout un tas d'autres thèmes divers et variés. Chaque jour, par mes lectures, par les documentaires, les films, les reportages, qui m'enrichissent personnellement, je l'alimente et je lui permet d'exister. J'ai une culture générale très importante, je dois bien l'avouer, et écrire me permets de la partager avec tous ceux et toutes celles que j'apprécie ici. Jusqu’à, je le répète, parfois m'y perdre et m'y épuiser.
En même temps, comme je l'ai déjà relaté à maintes reprises dans plusieurs de mes textes les plus personnels, pour de nombreuses raisons, je suis incapable de sortir de chez moi. Cela n'a rien à voir avec mes aptitudes physiques ; je marche normalement ; je me déplace sans problèmes. La seule difficulté est que je vis dans une petite ville de 7000 habitants où il n'y a aucune activité qui correspond à mes besoins, mes envies, mes passions, mes compétences. De plus, je n'ai pas de voiture ; je n'en n'ai jamais voulu depuis la mort accidentelle de mon petit frère Aymeric dans un accident de la circulation en Juillet 1998 ; par ailleurs, je n'ai pas l'attention assez soutenue à cause des médicaments que je prends chaque jour, pour conduire une voiture. Certes, c'est une ville tranquille et calme, très agréable à vivre. L'appartement dans lequel j'habite est idéal ; je m'y sens bien ; je l'ai progressivement transformé en refuge, en cocon où je suis à l'aise, serein. Bien que parfois, je sois sujet à de profondes crises d'angoisse, des phases dépressives, de solitude et de désespoir, la seule chose qui me fasse surmonter ces moments cauchemardesques, c'est le lien que je maintiens avec l'extérieur avec les personnes qui me sont chères ici.
Dès lors, à chaque fois que j'ouvre mon ordinateur, je rêve de voir de nombreux messages amicaux, de commentaires, etc, de ceux et celles qui comptent pour moi. Je rêve de lire leurs commentaires sur le dernier texte que j'ai publié, sur l'image fantastique, de fantasy, etc, que j'ai diffusé. Je rêve qu'ils fassent connaître mes textes, mes livres publiés chez Edilivre ou ailleurs autour d'eux. Je suis peut-être naïf de rêver de tout ceci. Chacun à sa vie, ses occupations, ses problèmes, ses amis, etc. Pourquoi se préoccuper d'une personne qui ne sait communiquer ou partager que par écrit ? Qui ne sort pratiquement jamais de chez lui ? Qui est en permanence concentré sur ses livres, sur ce qu'il écrit ? Malgré tout, j'aimerai tant que les personnes auxquelles je suis attaché - et pas toutes parce qu'il y en a un certain nombre, et elles se reconnaîtront aisément puisque j'ai développé un lien particulier et empreint d'amitié profonde - comprennent qu'elles sont importantes à mes yeux. Que le lien que j'essaye d'établir avec elles compte énormément pour moi. Que je m'use chaque jour à tenter de les approcher, de les intéresser, de partager avec elles le meilleur de ce que j'ai en moi. Et que cela me rends profondément triste et malheureux de savoir que, malgré tous mes efforts, toute la gentillesse, l'attention, l'affection, la tendresse, que j'ai pour elles, il n'y a que peu de retour. Certains me diront que, dans ce cas, ce n'est pas la peine de s'acharner, qu'elles n'en valent pas la peine. Et fondamentalement, elles auront raison. Sauf que j'ai un besoin intérieur viscéral de créer un lien amical et affectueux avec elles. Je suis conscient que cela peux faire peur a certains et certaines. Je ne comprends pas cette peur, cette méfiance, cette appréhension, alors que ce n'est que d'amitié, de sincérité, d'échanges et de partages affectueux, amicaux, que je souhaite développer. J'ai le sentiment - profond - que, dès qu'une personne à envie de connaître et d'approfondir un lien amical avec une autre personne, c'est qu'il y a toujours quelque chose de plus noir, de plus détestable, derrière. Tout le monde n'est pas pervers, envieux, briseur de couple, intéressé par l'argent, etc. ; toutes appréhensions qui ressurgissent automatiquement et systématiquement dès que quelqu'un a le souhait, sincère et véritable, de se rapprocher amicalement d'une autre personne qu'elle ne connaît pas à priori, avec laquelle elle n'a jamais eu de contact auparavant, qu'elle n'a jamais rencontré.
Tout ceci me peine et me désespère. Je suis une personne d’extrêmement sensible. Trop même. Je prends les choses à cœur, mes relations avec les autres - que ce soit ici ou ailleurs - avec passion, ferveur. Je suis prêt a beaucoup pour les gens que j'aime et que j'apprécie. A ma manière, bien sur ; avec mes possibilités et mes capacités ; surtout grâce à mes mots, mes textes, mes imaginaires, etc. Tout ce dont je rêve, c'est de pouvoir alimenter ce réseau affectif et amical avec ceux et celles qui comptent pour moi, et qui, contrairement aux rares personnes qui ont vu qui je suis réellement, et qui, de fait, ont noué un lien fort avec moi, négligent la main que je leur tends. Cela me fait beaucoup de mal, je peux vous le dire en toute franchise et sincérité. C'est pour cette raison que j'ai décidé, à partir d'aujourd'hui, de consacrer un peu moins de temps à publier mes textes, pensées, poèmes, etc, ici. ; afin d'en consacrer davantage à véritablement rédiger des nouvelles, poèmes, romans, etc. inédits. J'espère toutefois que ces personnes auxquelles est dédié ce texte répondront a cet appel que je leur lance, parce que leur amitié est, pour moi, quelque chose d'essentiel...

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Auteur Commentaire en débat
Iktomi
Posté le: 30-11-2014 00:29  Mis à jour: 30-11-2014 00:29
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: Réflexion sur mon engagement littéraire
J'ai vu ton appel et j'y réponds pour te dire trois choses :

1) la qualité globale de tes textes ne m'a jamais échappé, même si je ne suis pas nécessairement attiré par tous les thèmes qui te sont chers.

2) j'attends avec impatience et curiosité de lire tes futures productions.

3) pour ce qui est des rapports humains et sociaux, je me permets de te renvoyer à Schopenhauer, qui me paraît être le penseur ayant le mieux (ou le moins mal ?) compris le problème : http://la-philosophie.com/schopenhauer-porc-epic

Bien à toi.
emma
Posté le: 30-11-2014 12:14  Mis à jour: 30-11-2014 12:14
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Réflexion sur mon engagement littéraire
Bonjour Dominic,

J'ai tendance à penser que la lecture en soi est un acte d'amitié, de sympathie voire d'empathie.

Le commentaire est presque de trop.

J'espère que tu contineras à écrire et que tu donneras moins d'importance aux commentaires que l'on laisse parfois dans l'empressement et sans en mesurer toujours la portée.

Tiens, je te mets un extrait de Proust sur la lecture et qui exprime beaucoup mieux que moi le fonds de ma pensée :




"La lecture est une amitié. Mais du moins c’est une amitié sincère, et le fait qu’elle s’adresse à un mort, à un absent, lui donne quelque chose de désintéressé, de presque touchant. C’est de plus une amitié débarrassée de tout ce qui fait la laideur des autres.

Comme nous ne sommes tous, nous les vivants, que des morts qui ne sont pas encore entrés en fonction, toutes ces politesses, toutes ces salutations dans le vestibule que nous appelons déférence, gratitude, dévouement et où nous mêlons tant de mensonges, sont stériles et fatigantes.

De plus, – dès les premières relations de sympathie, d’admiration, de reconnaissance, – les premières paroles que nous prononçons, les premières lettres que nous écrivons, tissent autour de nous les premiers fils d’une toile d’habitudes, d’une véritable manière d’être, dont nous ne pouvons plus nous débarrasser dans les amitiés suivantes ; sans compter que pendant ce temps-là les paroles excessives que nous avons prononcées restent comme des lettres de change que nous devons payer, ou que nous paierons plus cher encore toute notre vie des remords de les avoir laissé protester. "
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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