PIQUE-CIERGE
Le jour où tu m'ouvriras tes bras En me disant : "rien ne nous résistera", Mes nuits seront étoilées Et je deviendrai le gardien de la Voie lactée ! En attendant garde en mémoire, mes élans à ton égard, Le chant de mes regards, La joie de mes lèvres Emplit de fièvre Et le chuchotement de mes pleurs Qui te comblait de bonheur ! Moi ! Je ne peux oublier tes éclats de rires Et tes légers soupirs ; Rien ne peut éclipser ton image, Ton visage est un éternel mirage !
Pour toi, j'abandonnerai mes doutes, Pour ne plus savoir ce que veut dire le mot déroute. L'instant d'une possible résurrection, Fait renaître de belles sensations.
Mais, je pense que certains espoirs Ne sont que des substituts qui soulagent le désespoir ; & Je vacille comme la flamme d'un cierge funéraire Qui s'éteint sans un bruit et sans mystère !
Marco
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