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Accueil >> xnews >> Le "sarcophage" - Poèmes - Textes
Poèmes : Le "sarcophage"
Publié par Ermite le 18-11-2014 13:25:26 ( 1056 lectures ) Articles du même auteur



Ton corps est une prison
Qu'un veilleur garde
Se réchauffant à la faible lueur
Qui l'éclaire.

Tu es planté....là
Toi...l'homme végétal
Et ton corps est un tronc
Dont la sève s'échappe.

La paupière est légère
Et les mots
Des battements de cils
Ta vie est une lumière d'iris.

Ton corps est un sarcophage
Qui ne veut....se fermer
Il n'y a plus de mots
Qu'une veilleuse dans ton regard.

Je t'offense par ma bouche
Alors...Je me tais.....
Et mes yeux parlent.

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Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 19-11-2014 18:29  Mis à jour: 19-11-2014 18:29
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Le "sarcophage"
Ton texte ma fait penser au livre "Le scaphandre et le papillon". Comme il doit être affreux d'être l'âme prisonnière d'un corps qui ne répond presque plus et qui devient en effet, un sarcophage.

Belle image.

Merci Ermite

Couscous
Anonymes
Posté le: 26-11-2014 17:50  Mis à jour: 26-11-2014 17:50
 Re: Le "sarcophage"
Il suffit de souffler la flamme pour que la bougie s'éteigne.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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