Quand j'éteins la lumière, et m'apprête à dormir, L'ombre du souvenir s'étend pour me couvrir Des parfums de ton corps, du son de tes paroles, Et des cris amoureux de toutes nos nuits folles.
La lumière envolée, je demeure étendu, Mon âme et mon amour, au passé, suspendus, Refusant d'accepter, refusant de comprendre La raison de ces nuits que je passe à t'attendre.
Soudain ! Mon cœur se serre, et dans l'obscurité, J'entrevois la cruelle et triste vérité : Quand j'éteins la lumière, toi, dans les bras d'un autre,
Et moi, devant mon lit vide de mon sommeil, Quand j’éteins la lumière et toi tu fais pareil : Ce n'est pas pour dormir qu'en ses bras, tu te vautres.
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