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Accueil >> xnews >> Al apagar la luz - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Al apagar la luz
Publié par EXEM le 08-11-2014 02:38:19 ( 1003 lectures ) Articles du même auteur



Quand j'éteins la lumière, et m'apprête à dormir,
L'ombre du souvenir s'étend pour me couvrir
Des parfums de ton corps, du son de tes paroles,
Et des cris amoureux de toutes nos nuits folles.

La lumière envolée, je demeure étendu,
Mon âme et mon amour, au passé, suspendus,
Refusant d'accepter, refusant de comprendre
La raison de ces nuits que je passe à t'attendre.

Soudain ! Mon cœur se serre, et dans l'obscurité,
J'entrevois la cruelle et triste vérité :
Quand j'éteins la lumière, toi, dans les bras d'un autre,

Et moi, devant mon lit vide de mon sommeil,
Quand j’éteins la lumière et toi tu fais pareil :
Ce n'est pas pour dormir qu'en ses bras, tu te vautres.

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Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 08-11-2014 07:29  Mis à jour: 08-11-2014 07:29
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Al apagar la luz
....... Quand il ne faudrait que la légèreté d'un drap !
Se vautrer est un verbe très dur .
Le sommeil finira bien par l'emporter .
Amitiés.
couscous
Posté le: 08-11-2014 09:28  Mis à jour: 08-11-2014 09:28
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Al apagar la luz
Rooo, elle t'a abandonnée ! Viens que je te fasse un gros câlin.
Trêve de plaisanteries, ça commence très chaud avec des "nuits folles" ! Ou la la ! repos maintenant ! Et si c'est seul, il n'y a personne qui va ronfler et te réveiller.

Merci.

Couscous
Donaldo75
Posté le: 08-11-2014 10:27  Mis à jour: 08-11-2014 10:27
Plume d'Or
Inscrit le: 14-03-2014
De: Paris
Contributions: 1111
 Re: Al apagar la luz
C'est un beau poème bien senti, EXEM.
Il fait mal à le lire tellement il exprime ce qu'on n'aime pas vivre.
Bravo !
Donald
Marco
Posté le: 08-11-2014 11:17  Mis à jour: 08-11-2014 11:17
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: Al apagar la luz
Difficile d'accepter les images de son présent, auquel tu n'appartiens plus mais que tu mets
en scènes pour ton plus grand désarroi ; impossible de se contrôler.

Cette attente, conjuguée avec l'obscurité, est un cocktail détonant qui te déshabille de ton amour, de ta fierté, de ton orgueil et qui te fais refuser la réalité.
Tu fini par : "c'est dans tes bras que tu te vautres" Ce langage nous éclaire sur ta colère et ton dépit.
C'est une nuit sans sommeil et de questionnements qui t'attends.

J'ai aimé la mise en scène de ce dépit amoureux.

Bravo.


Tu as écrit et moi aussi je t'ai lu. J'ai peu écrit de commentaires et de poèmes ces temps-ci, car j'ai quelques soucis (récurrent).

Sache, tout de même que je resterai, fidèle aux auteurs que j'aime bien.
Tu es mon préféré, mais ça tu le sais déjà.

Que la vie te soit douce mon ami !

Marco
EXEM
Posté le: 08-11-2014 17:38  Mis à jour: 08-11-2014 17:38
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Al apagar la luz
Merci mes grands amis ! Dans un sens, Poetico n'a pas tort. Parfois, lorsque j'écris, je me dis "Qu'est-ce qu'ils vont en penser ?" C'est un merveilleux sentiment. Vos commentaires sont ma source de nourriture. Je vous aime tous.
@ Marco, ne te fais tout de même pas trop rare.
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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