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Poèmes confirmés : Quête Personnelle
Publié par dominic913 le 03-11-2014 13:53:02 ( 1013 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



Je suis souvent la proie d'une incommensurable détresse, d'une souffrance indescriptible, qui me détruit irrémédiablement. Car chaque fois que je tente timidement, maladroitement parfois je le concède, d'approcher une femme qui m'attire irrésistiblement, celle-ci me repousse, se rie de moi, m'ignore, inévitablement. Que ce soit ici, ou au sein de ma Réalité quotidienne, je tente de l'atteindre, de la toucher, par mes mots, gestes, humblement. Mais, immanquablement, elle ne comprend pas la portée de mon élan vers elle. Elle ne réalise pas à quel point je prends sur moi de l'aborder, de lui parler, de lui révéler combien elle me fascine, combien j'aimerai savoir qui elle est, quelle est sa vie, son passé, son avenir, ses projets. Et a chaque fois que je me manifeste à elle, je tremble d'émotion, des gouttes de sueur perlent de mon front, j'ai le ventre noué, je suis sur le point de m'évanouir, je suis tétanisé ; je redeviens cet enfant perdu au cœur de la nuit la plus sombre. A chaque fois, je crains d’être stigmatisé, d’être torturé ou maltraité par elle à cause de mes intentions à son égard.
Moi qui ne cherche que son amitié, qui ne souhaite uniquement me tenir affectueusement à ses cotés, partager un moment complice rempli de dialogue et d'échange, elle s'imagine que je suis là pour la draguer. Elle s'imagine que je suis un de ces hommes sans scrupules qui ne rêve que d'une chose : la mettre dans mon lit pour profiter des charmes et de la beauté dont elle est la propagatrice. Elle a l’impression que je suis un être au physique ingrat qui a des ambitions sentimentales impossible à atteindre ; et qu'une déesse telle qu'elle a pour devoir de se protéger de créatures imparfaites telles que moi. Que me fréquenter ouvertement, amicalement, est une insulte aux prétentions auxquelles elle a droit. Ou pire encore, que je cache des désirs inassouvis dont elle est désormais la proie.
Moi qui n'est que tendresse, respect, amitié, égards, et admiration à lui offrir, je suis considéré comme un moins que rien. Je suis jugé par elle comme un être abject et maudit qu'il ne faut faire entrer dans sa vie sous aucun prétexte ; sous peine de la salir, de l'enlaidir. Que son existence se doit d’être uniquement riche de personnes aux desseins avantageux et digne de son rang. Et j'ai beau essayer de lui montrer qui je suis réellement, j'ai beau me battre contre ses préjugés quotidiennement, et bien qu'elle m'émeuve, qu'elle me touche, qu'elle a toute mon amitié - et uniquement amitié -, ma sincérité, et tant d'autres choses encore, elle se défie systématiquement de mes nobles intentions.
J'aimerai tant que celle à laquelle je dédie ce texte plein de passion et de rêves damnés depuis longtemps, réalise à quel point l'approcher est capital, vital, pour moi. Mais qu'en même temps, c'est une intense source de cauchemars et de blessures pour moi. Que je me force à dépasser, parce que sens qu'elle vaux la peine. Parce que je sais qu'il me faut les surmonter pour aller vers elle. Mais qu'à chaque fois qu'elle me rejette dans les limbes de ses contacts éphémères ou négligeable, elle me mutile irrémédiablement.
Tandis que je m’enquiers régulièrement d'elle, de ses projets, de ses rêves ou de ses espoirs, je n'ai en réponse que silence et désintérêt de sa part. Dès lors, elle me fait, sans qu'elle s'en rende compte - puisque je ne me manifeste plus - hurler de chagrin, Elle me pousse à me replier inévitablement sur moi mème afin de pleurer mon désespoir. Mon âme, mon cœur, mon affection et mon amitié sont toujours projetés dans sa direction. Mais à chaque fois que j'entreprends de l'approcher, tout ceci se répète inlassablement.
Je me sens perdu, abandonné, tellement désemparé. Mon extrême sensibilité est exacerbée par tant de rejets de sa part. Je l''apprécie bien au-delà de ce que mes pauvres mots peuvent décrire. Et ils ne dépassent jamais les limites que je me suis imposé de bon gré ou qu'elle m'a fixé. Pourtant, rien n'y fait, j'ai beau essayé, cette Malédiction se renouvelle continuellement : il me plairait tant de la côtoyer. J'aimerai tant lui offrir mon amitié passionnée. Je désirerai tant partager avec elle, échanger, dialoguer être complice avec elle. J'ai tant de respect et tendre affection envers elle. Mais elle me repousse systématiquement. De fait, je poursuis cette quête d'une importance vitale pour moi. Et tant que je n'aurai pas trouvé cette femme - belle, séduisante, attirante, sensuelle et désirable - qui acceptera tout ceci de ma part, je la continuerai inlassablement...

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Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 07-11-2014 19:04  Mis à jour: 07-11-2014 19:04
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Quête Personnelle
Je te souhaite que l'élue de ton coeur lise ce texte et sache ce que tu ressent pour elle, et que cela est réciproque.

Bonne chance.

Couscous
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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