Ton visage si près de moi Est une source de tant de foi En l’âme pure qui est tienne Et qui si souvent est mienne.
Tes yeux sont un miracle, Ils sont le tabernacle De tes émois du présent, Dont ils sont le pur présent.
Ta bouche que j’aime, baisée, Est si franche à mon toucher Que mes sens sont embrasés Et ne peuvent m’effaroucher.
Tes bras graciles et si fins Adoubent ton cou sans fin. Tes bras sont comme des sphinx Au comportement de Lynx, Qui entourent tes fiers seins Comme posés à dessein.
L’orgueil de tes seins cambrés M’appelle aux plaisirs ambrés. Tes beaux seins sont tels des pommes Que je veux croquer, lécher, De ma bouche si alléchée Par la grâce de leur forme.
Tes jambes, force bénie, Qui me poussent à l’insomnie. Je suis sensible à leur grâce, Sans être tenu en disgrâce. Elles sont mon maître et vainqueur, Elles ont conquis mon ardeur.
Tiendrais-je le câlin trésor Sous mes mains devenues d’or. Ma langue qui fera mieux Vibrer ce bonheur précieux.
Déploie tes charmes, O Aimée, Que je vienne te rendre hommage, Pour t’embrasser avec rage, Te baiser comme une Aimée.
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