Le grouillement des apprenants !!
Point de vue Ahmed Khettaoui / Algérie Peut –on dire , et approuver, voire adopter que nos universités produisent des universitaires au sens propre du mot , Je ne pense pas .Imaginez vous un Licencié qui ne sait même pas rédiger une demande ou écrire une lettre ou diriger une conversation orale sans commettre un « tas » de fautes et d’erreurs . Le plus grave ,et le plus catastrophique, -à mon sens - :l’état dramatique du « maigre » Savoir de certains nouveaux jeunes médecins diplômés ,entre guillemets qui trouvent constamment des difficultés énormes à converser avec leurs patients ,pour ne pas dire « conférer ». S’entretenir avec maitrise ,avec altitude d’un Savoir compétitif, ou d’une aptitude influente est un art d’éloquence, c’est un élément nécessaire ,indispensable, voire une astuce d’ingéniosité invariable , irrésistible , ce n’est pas une plaisanterie , une galerie, ou une galanterie au dépens de la science et du savoir . Vous voyez l’état que nous vivons actuellement . C’est triste et écœurant quand même de constater cette médiocrité au sein de notre société et notre sphère universitaire y compris son cycle supérieur ;chose qui n’était pas inusitée auparavant. Pour débattre ce sujet ,il me faut ,comme il vous faut , toute une étude linguistique analytique, et ce n’est pas le moment ; En outre , je ne nie jamais les potentialités , les capacités éblouissantes excitantes Ainsi que les lumières attrayantes qui ne cessent d’illuminer , hermétiquement, si j’ose dire , notre univers universitaire ( je parle toujours des jeunes universitaires ) ;par leurs recherches et capacités intellectuelles remarquables . Avant de clore ce petit papier , je tiens à souligner que certains facteurs demeurent , à mon avis, responsables vis-à -vis de ce conflit de médiation relationnelle actif, interactif, instrumental, inter-générations, qui s’intègre dans un enseignement instructif tout à fait différent à celui qu’on enseigne actuellement à nos élèves et étudiants dans tous ses aspects pédagogiques, didactiques et autres . L’enseignement scolastique issu des anciennes méthodes pédagogiques , adapté au processus de formation continue , et aux éléments de transmission de connaissance peut gérer une évolution didactique et lui donner sa vivacité éducative , et pourquoi pas esthétique , promotionnelle au sein de notre société et notre locution quotidienne si on assume convenablement : tuteurs , tutelle notre tache . Quoique que la formation inhérente de notre ancienne génération qui reste toujours l’élément le plus nutritif ,et plus efficace , actuellement et jadis, une renaissance surgit à l’univers . Par ailleurs, je tiens aussi à saluer cette élite qui occupe encore , , sa place éminente dans la société par sa Grâce et son intellectualité, sans négliger nos jeunes et leurs audaces, enthousiasmes, endurances, volonté bien que réticence parfois , mais hardiesse. Ces pauvres apprenants en grouillement devant les centres universitaires , étalés comme une marchandise au long des murs , au long des trottoirs et institutions d’emploi de jeunes , ne reflètent , à ma connaissance, que la fragilité , la précarité d’une théorie, d’un système éducatif , appliqué aveuglement , Je n’accuse pas ces jeunes apprenants ,victimes d’un mode éducatif , peut être impulsif. Les enseignants aussi ont leur part de responsabilité dans cette galette .. Tout le monde est complice . Hommage à ces pauvres apprenants , lutteurs, militants pour leur complémentarité audacieuse , courageuse , approuvée au fil de leur parcours luminescent, Malgré qu’ils sont dans une situation , voire une transaction, instable, imputable , amputée de toutes ses valeurs vers un avenir incertain , Permettez moi avant de clore ce petit papier, de rendre hommage à ces jeunes : futurs cadres de l’état et de la nation , pour leur endurance , leur enthousiasme , leur volonté hardiesse, courageuse et de leur souhaiter un rayonnant avenir ,plein d’espoir et de présage. Ces pauvres apprenants , étalées, comme une marchandise , à la longueur de la journée aux seuils des centres universitaires ,ou devant divers institutions d’emploi , spécifiquement consacrés aux jeunes , guettant , en vain , leur présage dissimulé dans un coup de chance ou comme une panacée sans remède dans une « amas » « » de « promesses »inétendues ,inattendues . Ces jeunes là , alignés aussi devant divers trottoirs et murs , comme des arbres tristes dans un cimetière étouffé par différents tendances et gémissements, ou par des cris plaintifs de ses résidents . En revanche, on peut dire aussi qu’il est encore temps de revoir, systématiquement ce système blême, terne et de mettre immédiatement le doigt sur la plaie, car tout acte de retard ou de négligence risque d’élargir la dénivellation entre les deux capacités en question, entre ces deux générations . Certes , on avoue qu’une mesure additive, pensive est en voie de réflexion. Mais il est toujours utile, vu notre devoir parental, interactif ; de les soutenir par notre assistance, s’il le faut :pourquoi pas par établir un programme tutoriel. Il n’est jamais trop tard d’opter pour une instigation mesurable , favorable, durable, responsable , féconde , positive au lieu de les voir tout le temps devant cet état de grouillement sans espoir , sans orientation, .sans Savoir . Malheureusement : ce phénomène flagrant, affreux a contaminé certaines universités chez nous et un peu partout dans certains continents. ******* ***Ahmed Khettaoui / écrivain , journaliste à la retraite
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