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Poèmes : Infernal Amour
Publié par Marco le 13-10-2014 22:30:00 ( 994 lectures ) Articles du même auteur





INFERNAL AMOUR





AMOUR ! AMOUR ! AMOUR ! AMOUR !
Mystérieux amour,
Pourquoi tant de haine et de passion, tu déchaînes ?
Qui es-tu ?
Quelle est ton image ?





Moi !
"J'en devine l'esquisse !
En fait, je me souviens d'une ébauche
Pour laquelle j'ai tout abandonné… renié mes amis, aussi ; parfois mon cœur l'évoque !
Je me souviens du poids des larmes sur mes joues
Qui formait ces sillons de tristesses et d'aigreurs ; mon cœur palpitait !

Oui ! Je connais bien, cette figure !
J'ai effectivement eu le privilège d'appartenir à une de ces répliques ! "


Et je peux vous dire :


"Le véritable visage de l'Amour
C'est ce monstre irrésistible, vainqueur savoureux et acerbe !
C'est ce souffle infidèle qui tient en alerte,
C'est ce frisson qui électrise l'esprit,
C'est ce lien qui rompt au-dessus du vide,
C'est cette blessure vive et exquise qui fait perdre la raison,
C'est cette fougue qui rejette la morale !

L'Amour ne comble-t-il pas de caresses inavouables ?
Ne néglige-t-il pas dans l'instant suivant ?


Et quoiqu'il arrive, ce Miracle éternel se love dans votre mémoire
Au point de vous mettre au monde, une deuxième Fois !
Quand l'heure est venue, il se métamorphose en prince charmant ;
Les troubles de votre chair sont les prémisses d'un nouveau corps à corps
Qui vous amène à vous donner, dans ces champs de boutons d'or,
Et à jouir des caresses indécentes de cet ogre des sens !
Et le flot de larmes qui s'en suit,
Encense l'amour qui s'enfuit.
N'est-il pas de ces revers de fortune,
Qui louent cette infortune ?

Mais si Messieurs !
Et j'ose le dire !
Qui a aimé d'Amour,
A aimé souffrir,
Et a été heureux de connaître cet amant impétueux, si douloureux !"





Mais !

"Désormais, la rêverie est devenue l'essentiel de mes espoirs !
Cependant, l'Amour renaît sans cesse ;
Sa Vie est bien un éternel recommencement !
Sa fidèle compagne, La Souffrance, elle, ne meurt jamais !"






INDICIBLE AMOUR !
Que ferions-nous sans toi ?
Serions-nous capable de vivre ?
Serions-nous, même, en mesure de survivre ?
Exister aurait-il encore un sens ?


L'Amour est un temps qui vous fait pleurer bien plus que la Mort ne le fera jamais !




Marco

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 14-10-2014 03:18  Mis à jour: 14-10-2014 03:18
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Infernal Amour
Genial et j'ose le dire !
Un plaidoyer dans un procès qui semble être celui de l'amour ou de celui qui a souffert d'amour. L'amour est coupable et même dans son plaidoyer, l'auteur (ce Marco plein de talent) enfonce l'amour en le faisant découvrir. Sommes-nous au théâtre? Lisons-nous Lorenzaccio de Musset ? La forne de ce poème se prête à tout ce que l'imagination et notre mémoire peut nous aider à voir.
En quelques vers J'ai été transporté dans mes rêves les plus compliqués. Ces vers m'ont fait l'effet de ces cachets que dans le passé on absorbait et qui s'enflaient comme un soufflet dans l'estomac. Quelques vers qui enflent dans le Coeur l'emplissant d'une vie d'amour passé qui revient pour nous consoler et nous torturer.

Mais si Messieurs !
Et j'ose le dire !
Qui a aimé d'Amour,
A aimé souffrir,
Et a été heureux de connaître cet amant impétueux, si douloureux !"


Merci Marco pour se grand moment que j'ai passé à te lire.
maurizioB
Posté le: 10-11-2014 22:18  Mis à jour: 10-11-2014 22:18
Plume d'Argent
Inscrit le: 02-03-2014
De:
Contributions: 426
 Re: Infernal Amour
Ma gni fi que!!!

Le mirroir de l'amour et de ça vérité est déchirant, mais oh! combien vital ( ou parfois mortel ) comme tu dis

Maurizio
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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