Quand l’heure sonnera du funeste détour Passant par l’Elysée, d’un aller sans retour, Je quitterai alors, la terre nourricière Pour rejoindre qui sait, l’éden ou bien l’enfer
Si je devais choisir le jour de ce départ, N’étant pas trop pressé, je serai en retard, J’avais toute la vie devant moi jusqu’alors En là perdant j’aurai, toute la mort, dés lors.
Mais avant d’aller voir ou Dieu ou Lucifer, J’irai ‘’Au bar du coin’’ prendre le dernier verre, Une gorgée d’eau de vie, juste avant de mourir, Je pense que là -haut, ils seront morts de rire.
Je ne demandais rien, n’ayant nulle exigence, Pourtant j’ai bien senti le jour de ma naissance , Mon sort était écrit, comme une chose normale Finalement la vie, ça finit toujours mal.
D’ailleurs le condamné, le jour du jugement S’en aperçoit très tôt, sachant bien qu’on lui ment Quand la cour lui prononce, son arrêt de mort C’est son arrêt de vie, qu’on lui prescrit, c’est fort.
Et la belle de nuit, qui, ses charmes, propose Au dam des biens pensants, que la chose indispose, La vouant aux gémonies, rétorquant :’’ c’est un tort Une mauvaise vie vaut une belle mort’’.
Quand la traite faucheuse, me coupera l’envie, De rester sur l’ORée, lire la poésie, De Bacchus, Donaldo, Exem , et leurs consorts Ayant lu leurs écrits, j’accepterai mon sort.
‘’La mort est une dette que chacun ne peut payer qu'une fois’’, disait Shakespeare, mais moi pour l’instant je n’ai pas les moyens !!!
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