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Poèmes : Ma fille
Publié par Anonymes le 12-10-2014 08:20:00 ( 1323 lectures ) Articles du même auteur



MA FILLE,

Tu as délaissé ce corps de souffrance
Toi qui venait de quitté à peine l’enfance.
De cette enveloppe charnelle de prison
Pour qui tu n’attendais aucune guérison,
Tu as choisi la voie de la délivrance
Et à la mort du à prêter allégeance.

Et me voilà seul qui souffre en silence
A ne plus savoir à qui crier vengeance,
Moi qui ne voulais que t’accompagner
Dans ton chemin sur terre à te soigner.
Je suis orphelin de toi qui m’as laissé là
Et parti le beau rêve qui avec toi s’envola.

Tu es libéré de cette triste dépouille
Que mes larmes intarissables mouilles,
Tu avais accompli ton parcourt parmi nous
N’ayant d’autre choix que de partir loin de tout.
Maintenant libéré du temps qui passe lentement
Tu n’en subis plus les outrages dégradant.

Je voudrais encore revoir ton visage
Avant que l’oublie du temps ne le ravage,
Que tous les souvenirs qui étaient toi
Ne disparaisse en me laissant en plein désarroi.
J’ai beau graver chaque détail de toi en moi,
La lente agonie de ma mémoire est un effroi.

Je voudrais entendre l’écho de ta voix
Quand elle me disait tout bas papa,
Suspendre encore un instant le temps
Le retenir pour te ramener à la vie
Comme un magicien savant.
Mais tout cela ne ramènera pas mon enfant.



W.L.
11/10/2014

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 12-10-2014 10:12  Mis à jour: 12-10-2014 10:12
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Ma fille
C'est très fort en émotion, très puissant. Ce texte sensible est un partage terrible.
Tu commences fort avec cette belle écriture.
La perte d'un enfant est d'une telle cruauté. J'en sais un sur le site qui sait combien cette douleur est un enfer.

Citation :
Je voudrais entendre l’écho de ta voix
Quand elle me disait tout bas papa,

Comme toi je suis obsédée par cette perte sonore, elle est le signe du vide terrible.

Citation :
Comme un magicien savant.
Mais tout cela ne ramènera pas mon enfant.

Oui comment comprendre cette disparition ?

Quelques fofotes :

Toi qui venait de quitté à peine l’enfance... Quitter
Et à la mort du à prêter allégeance....Et à la mort Tu a prêté ?
Que mes larmes intarissables mouilles,...mouillent
Tu n’en subis plus les outrages dégradant. Dégradants
Avant que l’oublie du temps ne le ravage, ...Avant que l'oubli
Ne disparaisse en me laissant en plein désarroi....Ne disparaissent

Pour les corriger (ton texte est si beau qu'il le mérite) tu vas en bas de la page sur "modifier" tu cliques, tu corriges, et tu recliques sur publier.

Heureuse de te recevoir parmi nous, je te souhaite la bienvenue parmi nous et une longue route sur L'ORée des rêves.
Tu peux aller te présenter sur le forum "qui je suis"
Tu trouveras le règlement du site dans la section "L'ORée des rêves" que se trouve dans la barre de navigation, avec les forums, les ateliers, les concours et défis. ...
Pour une aide technique tu trouveras des explications et des réponses dans "aides techniques" dans la section "ateliers"
Visite, découvre et si tu as un problème demande de l'aide sur la box ou par MP, ta messagerie privée, dans le menu utilisateur à droite.
Merci pour ta participation.
Titi
Posté le: 12-10-2014 17:13  Mis à jour: 12-10-2014 17:13
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Ma fille
Willy, ton message est fort, et hélas comme tu le dis sans espoir.

Certains avancent, que dans ces moments là, il faut songer aux instants joyeux vécu ensemble, et ne garder, de ceux qui nous quittent précipitamment et injustement, que ces souvenirs là!!

Mais c'est aussi ce que l'on fait: on pense à ces instants là, et à tous les autres , bien entendu!!!!,

Heureux celui qui croit à un delà, ou une suite serait éventuellemnt donnée????

Je n'ai pas d'avis tranché sur la question, mais ce dont je peux te certifier, c'est que le besoin d'amis dont tu aurais besoin dans ces moments de peine, tu les trouveras sur L'Orée ou le mot amitié n'est jamais un vain mot

Amitiés et courage, et sache que l'écriture est un exutoire, pour tenter, autant que faire se peut, de réduire la terrible peine présente.
Surtout, ne culpabilise jamais !!!, ne dis jamais ,j’aurai du faire ceci, j’aurai pu faire cela, et dis MERDE .à tous ceux qui te tiendrait de tels propos, cette peine est tienne, et comme il n’y a pas d’échelle de Richter pour en mesurer la teneur, voue aux gémonies celui qui te dirait :c’est quand même moins grave que………. !!!!

Bien venu à toi Willy, sur ce site, pas comme les autres, ou chacun exprime ses joies, ses peines, avec le talent qui lui est propre, sans jugement péremptoire de quiconque.

Un dernier conseil : n’hésite jamais à solliciter les membres de L’Orée tu trouveras la liste dans l’onglet ‘’communauté’’, l’écoute et la gentillesse sont, avec eux, toujours au RV.

Amitiés De Touraine.

PS :Si je peux t’être utile………..
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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