Il court et se déploie Balance avec indolence Un corps pesant qui ploie Sous tant de nonchalance.
Quelques pas encore Quelques balancements Et l'air, bientôt, gonflera ses ailes Le pas est lourd, quand l'aile devient légère.
Il s'étire et glisse dans l'air Ses ailes ondulent comme vagues sur l'air Il flotte, porté qu'il est par les vents des mers Le ventre gros dans la brise légère.
Gros de tout ce qu'il ,porte Ce géant des airs, cet oiseau des mers Que l'horizon porte On le croit lourd, quand la plume est légère.
La nature n'a pas fait de toi un manchot Toi, qu'elle a doté de grandes ailes Pélican, je t'emprunte une plume A tes étende bleues, mes étendues blanches.
Si je suis assis, je dois prendre mon vol. A la lourdeur du pas, la légèreté de l'air.
|