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Accueil >> xnews >> Il y a - Poèmes - Textes
Poèmes : Il y a
Publié par Ermite le 13-09-2014 15:29:30 ( 1017 lectures ) Articles du même auteur



Il y a,

Des matins qui ne ressemblent à rien
Où la chenille ne veut pas être papillon
Où l'abeille a perdu le goût de la fleur
Où la taupe, aveugle, s'enfouit sous terre.

Des jours qui ne valent pas le détour
Où la rêverie devient cul de sac
Où la rue voudrait bien être boulevard
Où le chemin se pare d'un sombre asphalte.

Des soirs où le ciel se drape de noir
Où il se fait tard, quand il est trop tôt
Où la table devient buffet froid
Où une patte de chat lorgne un plat.

Des nuits, au sommeil de plomb
Où l'on dresse des barrières
Où l'on s'enfonce, mais jusqu'où?
Où le rêve même s'enfuit.

Il y a,

Les aubes nouvelles
Que le coq appelle
Les promesses
Et les rêves.




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Auteur Commentaire en débat
Athéna
Posté le: 14-09-2014 08:23  Mis à jour: 14-09-2014 08:23
Plume d'Or
Inscrit le: 10-07-2014
De: vignes de la pettie fin
Contributions: 421
 Re: Il y a
"Il y a des aubes nouvelles....les promesses, les rêves"

Et Les rêves deviennent parfois réalité

Merci Ermite
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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