Deux heures du matin Sur le parquet sans teint Une araignée joue aux claquettes Quand je glisse en pas de danse aux toilettes.
On a beau s'élever jusqu'au ciel On peut aussi filer ventre à terre Et la grandeur ne préserve pas de la petitesse Le petit finissant bien par manger le grand.
Alors, pourquoi?
Cette peur,à l'abri des regards En cette nuit qui se fait toile. Le familier se dissipe et n'est que voile Et la nuit me pénètre de son regard.
Trois heures du matin D'un sommeil en vain Dans les bras de cette nuit Je voudrais m'endormir sans bruit.
Dormir,
Mon esprit s'entête Et de cette nuit, fait un jour Moi qui ne veut pour soleil, que la lune Et me draper dans le sommeil du juste.
Mais il est bien tard En ce petit matin Et si dormir, je n'ai pu dans cette nuit Pour écrire, il est déjà bien assez tôt.
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