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Accueil >> xnews >> Une poésie qui... non finalement, rien ! - Poèmes - Textes
Poèmes : Une poésie qui... non finalement, rien !
Publié par Marco le 18-08-2014 08:00:00 ( 1133 lectures ) Articles du même auteur



UNE POÉSIE QUI …

NON FINALEMENT,

RIEN !


Le temps est blafard
Adieu les coloris
Gagne le blizzard
Des jours endoloris.
Le temps est gris
Adieu les sérénades
Gagne l'hypocrisie
Des mascarades.


Le temps est sombre !
Adieu les éclats
Gagne la pénombre
Des ébats.


Le temps s'efface !
Adieu les espoirs
Gagne le silence
Des mouroirs.
Le temps se meurt !
Adieu la vie
Gagne la peur
De l'indéfini.



…


Le temps est immuable
Le temps ne s'efface pas, ne meurt pas ;
Blafard, gris et sombre sont vos "épices".
Chronos, Maître du Temps,
Sourit de cet amalgame,
Fait par l'homme, ce Géant,
Qui parle, qui parle, qui parle…


...


Écoute, écoute le vent petit homme,
Écoute son écho,
Sois attentif au souffle de cette musique,
Elle mène, elle emmène, elle enchaîne,
Elle déchaîne les passions,
Suscite les frissons
Et la perte de la raison.
Petit écoute, ce qu'Éole te souffle à l'oreille :


"Surtout ne marche jamais sur le vent !".



Marco
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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 18-08-2014 17:10  Mis à jour: 18-08-2014 17:10
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Une poésie qui... non finalement, rien !
J'aime vraiment cette forme d'écriture . J'irai sans doute vers une poésie qui ne serait que des touches de pinceaux . Saisir de l'émotion et la transmettre ; ce que tu as réussi à faire .
Merci Marco .
EXEM
Posté le: 18-08-2014 17:44  Mis à jour: 18-08-2014 17:44
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Une poésie qui... non finalement, rien !
Marco, tu es le seul à pouvoir combiner les vers avec leur dessin. Avant de lire tes poèmes, je les observe un moment comme un tableau. Quant aux mots, ils semblent venir de je ne sais d'où, de loin, sur le vent.
""Surtout ne marche jamais sur le vent !".
Bob Dylan a pourtant dit que c'était là qu'on trouve la réponse à tout. Ce qui revient au même. La réponse, la grande Réponse c'est, comme tu dis :" non finalement, rien !"


Merci Marco. Un vrai poète.
emma
Posté le: 19-08-2014 14:53  Mis à jour: 19-08-2014 14:53
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Une poésie qui... non finalement, rien !
j'ai aimé ton texte, on y sent bien la liberté du vent...
Je me demande, lorsque tu parles des sombres épices, s'il s'agit d'une allusion aux épices de Dunes.
Merci pour cette belle proposition poétique!
Marco
Posté le: 19-08-2014 15:29  Mis à jour: 19-08-2014 15:29
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: Une poésie qui... non finalement, rien !
emma je n'ai pas écrit " des sombres épices" mais :

"le temps est immuable
le temps ne s'efface pas, ne meurt pas ;
blafard, gris et sombre sont vos "épices".


Nous regorgeons de qualificatifs pour nous plaindre, je compare donc blafard, gris et sombre à des "épices".

Ce ne sont pas les mêmes épices que celles du roman de F.Herbert
Merci pour ton commentaire

Marco
Loriane
Posté le: 19-08-2014 17:13  Mis à jour: 19-08-2014 17:13
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Une poésie qui... non finalement, rien !
Citation :
Le temps s'efface !
Adieu les espoirs
Gagne le silence
Des mouroirs.
Le temps se meurt !
Adieu la vie
Gagne la peur
De l'indéfini.


La beauté du sombre*
J'aime
merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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