D'une qui vole après son printemps De l'éphémère sur une tranche de vie De grain des sable dans le souffle du vent . D'un ciel qui se plombe de colère inassouvie .
D'un escargot qui, au toucher, en sa coquille se love D'un fil qui se tend et de l'araignée qui s'en balance D'un serpent qui rampe quand la faim l'élance D'une mouche qui se régale d'une trace et s'envole .
D'un grand cerf à l'orée d'une clairière Si près de moi, à sentir sa chaleur animale Il se dresse : rêveries saturnales Monte en moi, une vigueur animalière .
De ta bouche à laquelle je me pends De tes mots de désir dont je m'éprends D'une gorge chatoyante d'où je me hisse et qui m'aspire Comme un phénix, je renais à chaque étreinte et chavire .
De rêves en rêves ...
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