Le mois de juin décline ses heures les plus chaudes……le vingt et unième siècle a presque 4 ans et déjà il nous soumet ses terribles exigences, devant des milliers de personnes, tu oses tirer ta révérence et t’en retourner chez toi… ! Pourquoi ? Tu étais notre idole pourtant, nous t’adorions…et tu nous laisses ainsi, dans un quasi désespoir…
…
Il fait si chaud ce jour-là… l’émotion probablement.
Au moins auras tu eu la décence de nous prévenir de ton départ, alors nous sommes venus par milliers te saluer une dernière fois, la dernière fois, et t’ovationner comme tu le mérites.

Tu étais si beau…..tu avais tant de classe.

Ta particularité ?…c’est ton nez, que la reine Cléopâtre aurait pu t’envier….si fin…si pointu….Ta silhouette est impressionnante, comparable à un pur-sang, comme un cheval qui gagnerait un derby…..tu es aussi fragile et te croyais invincible…tu ne savais pas regarder toujours là où il fallait.

Pouvoir t’admirer coûtait très cher…
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Tu voulais toujours aller plus vite, plus haut …Nous aimions celà .Tu as très vite été salué par les tiens et c’est à 14 ans que tu as commencé à enchanter un public privilégié… Nous t’honorions et te l’avons prouvé maintes et maintes fois pour t’avoir offert le meilleur auditoire, les plus beaux éloges……. Tu as porté très haut les couleurs de notre pays, comme personne. Nous étions si fiers.
Tu as parfois été souffrant, pas plus que la plupart de tes amis, mais en juillet 2000, 120 secondes d’horreur t’ont frappé terriblement et nous ont laissé horrifiés….anéantis…..
Allais-tu te remettre, toi qui nous faisais rêver… ?..Nulle autorité n’aime les gens affaiblis qui ne remportent plus aucun profit.
Nous sommes tous là, ce jour précis de juin ,pour te rendre hommage, nous tous qui t’avons aimé, de près comme de loin, certains pleurent de te voir partir, d’autres brandissent le drapeau français, tous témoignent de ton élégance et du prestige que tu représentais……Nous sommes si tristes, mais sache que nous ne t’oublierons jamais, nous ne le pourrons pas, tu ne sortiras pas de l’imaginaire des hommes, tu es déjà rentré dans la légende.

Au revoir Concorde.