Louis,

Cherché le repos au fond d'une impasse,
en pensant trouver le paradis c'est de l'innocence ou
être au fond du trou.

Au fond des impasses est installé le "marché du sexe" ; le diable au corps.

une sacré envie d'y croire au Paradis.

Mais j'aime ce poème, il y a de la tendresse
dans cette innocence.

Une femme, puis un homme
Que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam
Y disparaissent, peut-être pour croquer la pomme!


Marco

Un petit coin de paradis
La chute!!
Entre Éden et enfer il suffit de trouver le milieu
Marie

On vend du sexe comme on vend des pommes ! Quelle offense faite aux pommes ! Peut-être que le serpent du Jardin d'Eden, n'était après tout, qu'un ver ! Je te cite, l"Ermite,
"Dieu ! Mais ce paradis est un enfer !"
Tu as raison. Et je pense de plus en plus que Dieu n'a pas créé en premier l'homme mais les animaux. (Le serpent en premier, puis le chien.) Ce que je dis est dur, aussi quand j'y pense, je me dis quand même qu'il a fait des gens comme toi l'Ermite, Marco, Loriane et tous les autres merveilleux poètes de l'Orée. Alors, je me dis :" Merci mon Dieu !" Et merci à toi pour ces quelques vers.

La misère affective est celle qui m'émeut le plus.
Je trouve épouvantable la quête malsaine sur les boulevards de Paris, de tous ses hommes qui cherchent un corps, ne cherchent-ils qu'un sexe ? Je n'en suis pas si certaine.
Ils vivent dans un désert humain où seules ces femmes calment les tensions, des pulsions irrépressibles de notre animalité mises sottement à l'index.
Leur rôle est capital, nous leur devons tant. Elles me font toujours penser à "la gloïre" ce personnage hautement symbolique de Boris Vian . Oui, elles ramassent bien de la "pourriture" avec leurs dents et cela pour le bien-être et la paix sociale.
Elles nous préservent.
Merci