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Poèmes : Témoins
Publié par JVInc le 29-07-2014 20:20:00 ( 945 lectures ) Articles du même auteur



Les oiseaux, oripeaux filants, pialliants, de la fête mondiale du levé de la journée, célèbrent l'aube naissante, pressante, sans autre musique que ces bruits de machines se croisant, envahissant, allant et venant, fausse fête bruyante, loin de la fin de mois où dépenser tellement, penser s'aimer vraiment, s'énerver autant, s'amalgame jusqu'à ce qu'on n'ai plus le temps, et que les arbres dépenaillés, l'herbe souillée, témoins aussi de cette agitation qui commence, font rêver d'un ailleurs, d'une pamoison disparue, d'une jolie forêt de France. N'oubliez pas que je suis là, que vous êtes là, avant vos cages rémunérantes, avant ma pomme peu désireuse de tomber, peu désireuse de pourrir le petit autre au roucoulement serein, toi pigeon qui vient papoter sans majesté, hésitant à m'approcher, toi que j'entend, hésitant à m'approcher, avec ton chant paisible, monocorde mais vivant, seul dans un sale ensemble de branches bétonnés. Je me fiche complètement des hommes affairés.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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