Il avait tant couru, tant donné de lui-même Travaillé trop longtemps, jusqu'à en perdre haleine Que la vie lui pesait, qu’il voulait mettre fin À ces journées sans but, crainte du lendemain
Dans sept jours se dit il je partirai là haut J’irais rejoindre ainsi, mes copains, mes potos je m’attribue sept jours pour profiter encore Du soleil, du ciel bleu, de la nuit à l’aurore
Ainsi pour commencer, j’irai voir à confesse Dire au Bon Dieu , pourquoi le monde entier s’agresse Pour des Divinités qui prônent en leurs chapelles Nous jurant que chez eux la mort sera plus belle Puis j’irai au bistrot, boirai jusqu'à plus soif Pourtant j’éviterai le verre qui vous casse A savoir le dernier, lui je l’éviterai Je prendrai le suivant, il y a moins de danger
J’irai voir mon patron, je lui dirai tout haut Tout le mal que j’en pense, et pas avoué plus tôt : Pourquoi habitez-vous depuis peu en Belgique Pour voir Couscous ou bien, aux impôts faire la nique?
Je ma dirigerai, ensuite, vers l’assemblée Sans trop faire de bruit pour ne pas réveiller La gente politique qui pendant les débats Discrètement roupille, au mieux n’écoute pas
Je dirai aux édiles, dites moi comment faire Pour bouffer décemment, avec pour seul salaire A peine mille Euros, ainsi quand vous avez Acquitté le loyer, il reste des navets
Enfin, pour terminer, j’irai voir le bon sage Qui saura conseiller ma colère et ma rage il saura sans nul doute, me donner bon avis En me disant : ‘’il faut toujours croire à la vie’’
Dés lors, ma décision, elle, sera sans appel Car si je peux ,qui sait, choisir le jour d’appel, De la triste faucheuse de la camarde, eh bien Je choisirai bien sur : le jour…. du lendemain !!!
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