Me voici de retour ! Ô ! Retraite studieuse ! Pays aux quatre murs, qu’éclaire une veilleuse. Unique voyageur, dans ce grand univers, Mes pensées vogueront au rythme de mes vers.
En tête d’une armée de rimes régulières, J’attaquerai le mal jusque dans sa tanière. Pas à pas, pied à pied, en son antre impudent, Sans briguer la victoire, en serai triomphant !
Hélas, tout n’est que rêve en ce lieu vertueux, Où l’esprit désespère en allants tortueux. Je ne suis qu’un esprit que mon linceul esseule.
Bientôt les quatre murs, sur moi se fermeront, Pour sceller dans ma chair tous mes fantômes veules. La vaillante veilleuse expire sur mon front.
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