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Poèmes confirmés : La Fin du Néant
Publié par EXEM le 20-07-2014 19:59:39 ( 1105 lectures ) Articles du même auteur



Je meurs de mon ennui et même de vieillesse.
Et, regardant les cieux, je me demande en vain,
Comment ai-je pu croire, un jour, être écrivain ?
Rien, ne me grise plus, ni l’amour, ni le vin !

Je t’abandonne donc, mon Dieu, pour la déesse
Qui, las ! À mon côté, lasse de ma paresse,
Attend qu’une étincelle, en mon âme apparaisse.
Rien ne me grise plus, ni l’amour, ni ses reins !

A la fin de ma vie, existe-t-il encor
Une idée, un éclair, une erreur du Sort,
Ou même le semblant de l’élan d’un essor ?

Il ne me reste rien. Pas même une prière,
Ni même, en souvenir, flottant sur la gouttière,
L’image d’un visage, à l’image d’un frère.

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Auteur Commentaire en débat
Marco
Posté le: 20-07-2014 21:09  Mis à jour: 20-07-2014 21:09
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: La Fin du Néant

La fin du néant, ne serait-ce pas c'est la fin d'une vie, de ta vie ? J'ai l'impression que c'est sur la fin de celle-ci, lassitude aidant, que tu ne retires rien de positif de ton passage et que tu n'as même l'image d'un frère en souvenir.
Si je fais erreur, surtout, dis le moi !




"Comment ai-je pu croire, un jour, être écrivain ?
Rien, ne me grise plus, ni l’amour, ni le vin !"
--------------------------------------------------------
"A la fin de ma vie, existe-t-il encor
Une idée, un éclair, une erreur du Sort,
Ou même le semblant de l’élan d’un essor ?"

Ce poème est douloureux, EXEM !

Merci pour cet écrit qui, encore une fois, me parle.

Marco
Anonymes
Posté le: 20-07-2014 21:42  Mis à jour: 20-07-2014 21:42
 Re: La Fin du Néant
Cher Exem,

Ce poème est beau. Il me parle mais me glace.
J'ai lu quelques unes de tes oeuvres. M'autorises tu à te dire que tes oeuvres me conduisent sur les chemins de l'absolu. Doit-il être matérialisé voire personnifié en un Dieu ou en un ordre cosmique. Je ne le sais pas ou je veux le croire. Toujours est-il je me permets d'affirmer : poète tu es, écrivain même.

Je t'avouerais volontiers qu'il faut plutôt me ranger parmi les sensibles optimistes. Aussi, pour honorer ce très beau poème, j'ai envie d'en faire le poème miroir.

Merci, merci vraiment. Ermite, mon cher et tendre frère, et toi, vous êtes des diamantaires de l'âme et du coeur. Vous forgez les mots en des poèmes qui deviennent des diamants, dont les éclats appellent la lumière de l'esprit.

Jacques
EXEM
Posté le: 21-07-2014 05:09  Mis à jour: 21-07-2014 05:09
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: La Fin du Néant
Marco et Jacques, mes bons et chers amis, je peux toujours compter sur vous pour comprendre et me comprendre. Vos commentaires sont toujours généreux, mais ils expriment aussi souvent la profonde vérité de ce que j'essaye d'exprimer. Si vous le permettez, j'aimerais vous dédier ce poème car après ces vers que j'ai écris hier, je ne sais pas trop ce que je pourrais vous dire.
Merci de votre gentillesse et de votre amitié.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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