Les arbres pleurent en fa, les arbres chantent en sol. L’hiver, vous êtes sombres et tentaculaires, Au printemps, la vie vous fait prendre votre envol. Les bourgeons émergents sont tous là pour nous plaire.
De tous, toi, le chêne, tu es mon cher ami; Les Aztèques ont fait de toi un arbre de vie. Doux, ronds, vous mettez mon âme en accalmie, Vos tons illuminent mon jardin à l’envie.
Votre exubérance sereine me ravit. Votre êtes enchanteurs, apaisants dans vos habits. Vos exhalaisons sont riches, généreuses. Rendent mon âme variée, valeureuse.
Le jour, vous enchantez mon esprit vagabond. La nuit vous engloutit de son sommeil profond. Y a-t-il pour vous un lendemain scintillant, Que le soleil magnifique fera brillant?
La lumière vous donne une couleur mordorée Que les chatoiements de couleurs rendent dorée. Sa profusion riche régale tous mes sens. Qui font aller mes émotions dans tous les sens.
La brume vous donne une allure magique, Qui nous éloigne de tout vécu tragique. Des lueurs apparaissent presque flatteuses Au travers de leur épaisseur cotonneuse.
Oh mon doux chêne, au milieu de la clairière, Tu es majestueux, puissant, d’allure altière. Tes branches descendent, remontent vers le ciel, Appellent mon âme à de nouveaux arcs en ciel.
Toi, le patriarche, tu veilles sur les tiens Tel un phare si rassurant et bienveillant. Ta générosité naturelle me tient, Tu réponds toujours présent à mon fier allant.
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