Après la Lune et sa conquête L’homme comprit tombant des nues Que loin des yeux cette amourette Et loin du cœur ne l’aimait plus…
Que cette idylle astronomique Au prix d’un voyage inhumain A travers les rayons cosmiques Etait un flirt sans lendemain
Et qu’il valait mieux la voir luire De son balcon pleine ou croissant Que d’aller s’y autodétruire En vol ou en alunissant
Puis droit sur sa voûte plantaire Vers la céleste Il dit ceci : « Mieux vaut avoir les pieds sur terre Que les yeux sur les galaxies »
Enfin philosophe astronome Il eut ces mots à méditer : La Lune un petit pas pour l’homme Mais un grand pour l’humilité…
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