Que sont tes beaux yeux Qui me voient tous deux, Une mer d'Opale, Une joie fatale, Un appel qui prie, Une âme marie.
Vous êtes si doux A voir sans courroux. Votre vue me hante Et vraiment m'enchante. Je veux y plonger Et m'y allonger.
Y être pour toi, A l'aune de moi. Ils ont tant le don, Et de vraie raison, A me conquérir Et à tout guérir.
Oh yeux de patience, Au rire si clair, Tout en un éclair, Je vois votre essence. J'aime tant y lire Vos bontés, vos ires.
Ils sont ta beauté, Et sans fatuité, Oh, fleurs, devant eux, Brillez de tous feux.
Leur grâce divine A l’âme enfantine Mon cœur l’illumine, Comme une comptine.
Oh mon espérance, Vous êtes attirance. Tes yeux qui me pâment, Portes de ton âme.
|