Il était une fois un chevalier errant, De ses pensées il était le belligérant, De leurs noirceurs il n’était pas ignorant Devant notre temps présent si désespérant.
O malheurs d’ici, d’ailleurs, je suis implorant, Effacez vous, disait-il, d’un ton rassurant, Que de la sagesse, les hommes soient conquérants, Que de la raison, ils en soient les soupirants !
Serez vous pour moi, aux combats, tels des moulins, M’entraînant dans la violence jusqu’aux confins ? Actions sans avenir au bien triste destin, Illusions mimétiques d’un fol fantassin Qui me conduiront certainement à ma fin.
Mon âme en peine si pleine de mélancolie, O malheurs des temps, je vous dois une homélie : De désirs si contrastés, je suis assailli, De pensées positives mon âme est remplie.
Je suis chevalier, je dois protéger les faibles ! Je ne dois pas reculer devant l’ennemi ! Combattre avec violence es-ce une cause noble ? Ou dois-je demeurer devant elle endormi ?
Je me dois aussi de dire la vérité, Mais également de ne pas changer d’avis. Je me dois de combattre les atrocités, Sans poser de viles raisons en préavis! Et de chercher la résolution partagée, Entre toutes les parties sans les outrager.
Ami lecteur, le vois-tu, te vois-tu ainsi Caparaçonné sur ton destrier choisi ? Chevalier errant ou chevalier ignorant, Chevalier courant ou chevalier célébrant, Chevalier navrant ou chevalier opérant, Chevalier ouvrant ou chevalier combattant, Chevalier vibrant ou chevalier éclairant.
Je te laisse errer dans ton âme et ton cœur, De ton choix je ne serai pas l’accusateur, Dès lors que, très cher(e) ami(e) chevalier errant, Que de moi tu ne sois pas le belligérant.
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