Dans mon coinceto, tout gniard, on jaspinait pas comme les mectons d’ en ville; ni comme les gus de la cambrousse: on jactait une bouillave de jave avec une jecte de parigot, lardée de mots british .On s’ attifait locdus, mais pas crado… Les margoulins un chouïa branques qui se loquaient façon milord, dans notre mitan, on les épinglait : ‘ les marquis’ . Recta, et pour un bail, y z’ étaient tricards de nos virantes, quand on décarrait, entre poteaux ,et qu’ on s’ arsouillait, chouettos, dans les déboulades du samedi soir. Nib de labe, on pouvait pas s’ les encadrer ! Dans nos ratonnades, à nozigues, c’ était pas les pastèques qu’ on s’ gouinfrait , mais les’ costards- limouses’ . C’ était fastoche de les aligner! en pacson, à l’ occas’, souvent seulabre, avec des gerces qui s’ en r’sentaient pour nos pommes , même sans attricades de mandales , quand leurs branquignoles se cassaient. Aussi sec ! Dans les tapis, après la picole, on giclait pas la pogne dans la fouillousse du bénard pour agripper le talbin de notre crapeautard, on était fleur ! Nan…on s’ sifflait not’ godet, tranquilos, et on adjatait sans en cracher une pendant qu’ la tôlière fonçait au Rebecca et cramponnait l’ bigo pour sonner les lardus. Dac, on allait au taf, comme les pékins, mais pas en prolos ni en chbebs : pour palper la tickette et raquer la barbaque et l’ brignolet. Nos darons entravaient que nib à nos crincrins: y s’ esgourdaient leurs soufflets à java et s’ pointaient au pince-fesses avec leur gribelle de traviole et leur futal aux fouilles à la mal-au -bide kif-kif au temps d’ leurs vingt balais. Nozigues, on étaient pas vachards avec nos vieux.Y s’ étaient fait arsouiller sur l’ parcours et nous r’filaient l’ manche sans en bonnir une, en gambergeant pas moins. On a négocié le virage avec la brioche et l’ entrave. La polka, les gniards, la carrée, le turbin et la graille du dim’. Nos moudjingues, on les cadre au collimateur, qu’ y s’ embrêlent pas les pinceaux en crapahutant lourdingue pour que nib. D’ la zone, sur, mais l’ palpitant , y pompe avec ou sans talbins. Sans charre, si fallait s’ reprendre la brouette pour s’ coltiner l’ même pacsif, j’ m’ alignerais au starter sans renauder. Les vioques, les poteaux, les rombières, le troquet du coinceteau….Tiens ! Même le piano à bretelle, je tolère. Mais c’ qu’ on se prend sur l’ paletot, là ,en douce, sans qu’ un pékin rue dans les brancards ou r’file au renaud, j’ insupporte..mais chauffer la barricade, j’ pourrais plus….alors, j’ aligne les bougies , tranquilos, jusqu’ au grand coup de zef, au terminus.
|