Amour que j’ai tant espéré, Source de plaisir, Tu te faisais tant désirée, A me faire pâlir.
Amour, tu t’es caché de moi, Sentiment profond, Ne croyais-tu pas à mes émois, Me touchant au fond.
Amour, tu as touché mon cœur, De grâce, de tendresse, En ton nom, mon âme, sans pâleur, A vibré d’adresse.
Amour, source de tant de peines, Tu peux nous meurtrir. La vanité, l’ennui assument Ses maux, sans férir.
Amour, nous sommes parfois trompés. En être blessé, Nous souffrons mais nous sommes happés Par toi, tel Jessé.
Amour, tant de fois tu inspires Notre ardeur de vie. De tout notre être tu aspires Toute l’énergie.
Amour, tu nous fais tant rêver, O tendresse vive, Tu nous laisses inachevé, Sans que tu nous prives.
Amour, le temps peut t’affermir. Force charnelle, Ta présence peut, sans finir, Se faire éternelle.
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