Voilà 200 ans qu'au ciel, tu lances Tes fières branches au vent, vibrantes Voilà 200 ans qu'à terre, tu plantes Tes puissantes racines en terre, avec prestance .
Géant à la douce fragrance, nul séquoia ne t'égale Bien des arbres ont tremblé en leurs assises Aux travaux des hommes, à leurs entreprises Mais tu es de la nature, la mémoire végétale .
Voilà 200 ans qu'au ciel, tu dresses Avec panache, tes belles ramures Voilà 200 ans qu'à terre, tu caresses De ta douce ombre, la nature .
Planté dans mon coeur Irrigué de sève et de sang De ta fragrance, j'en garde les saveurs Et l'âme d'un adolescent .
Mon vénérable tilleul .
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