L' aube toujours renaissante .

Odes à l'amour de ma langue
Raniment en moi la flamme ardente
Et de mon art si exsangue
Egrène une prose balbutiante .

Donner aux mots de la chair
Eriger en art, les élans du coeur
Savourer, du poète, chaque vers .

Rien que des mots et naît de la prose
Et d'elle, se laisse entrevoir un nouvel alphabet
Vivre pour elle, voilà ce qui me plait
Et de la mélodie des mots, je fais ma cause
Sera à l'orée, qui croit en ses rêves .